Histoire des armements et des techniques militaires
7114AFFÛT
Terme d'artillerie désignant l'une des deux parties d'un canon, la première étant la bouche à feu qui sert au lancement du projectile, l'affût, lui, permettant la mise en œuvre de la bouche à feu (pointage en hauteur et en direction) et son emploi dans les différentes circonstances de la guerre (mobilité stratégique et tactique).L'affût est d'abord un châssis de bois inerte (xiv […] Lire la suite
APPARITION DE L'ARTILLERIE NÉVROBALISTIQUE
Au siège de Motyé (— 397), en Sicile, la guerre devient œuvre technique et non plus seulement affaire de bravoure. Si les Assyriens et les Carthaginois ont déjà conçu des engins de siège (tours mobiles, béliers), les ingénieurs grecs les développent et introduisent l'artillerie à jet mécanique, dite névrobalistique (catapulte, baliste), pour lancer des projectiles (pierres et flèches). Décrite par […] Lire la suite
APPARITION DES ARMES À FEU
En Chine, la poudre noire sert à lancer des projectiles à partir de tiges de bambou vers 1200, mais le canon n'est attesté avec certitude qu'en 1313 à Gand. Son emploi se généralise durant les sièges et sur mer pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453). De petit calibre et de faible portée, le canon de fer forgé ne peut d'abord rivaliser avec l'artillerie traditionnelle (artillerie à jet mécanique […] Lire la suite
ARMES - Armes anciennes et armures
Le vocable armes recouvre une très grande variété d'engins, qui n'a cessé de s'accroître, et particulièrement dans les pays ou les époques qui favorisèrent l'intervention des populations civiles dans les combats : lutte contre les féodaux aussi bien en Chine qu'en Suisse, guerre de Cent Ans, etc.On distingue traditionnellement […] Lire la suite
ARMES - Armes légères
Elles apparurent au xive siècle, peu après la bombarde. Le bâton à feu, ou canon à main, est un tube de fer prolongé par une tige ou monté sur un fût pour son maintien. Il lance de courtes flèches fixées sur un « sabot », puis des balles. La mise à feu se fait en approchant du « bassinet », c […] Lire la suite
ARMES - Armes lourdes
Dès la plus haute antiquité, les armes individuelles furent doublées, dans certaines régions, de matériels lourds : les engins de siège. Les Assyriens, par exemple, confrontés à des fortifications de briques, mirent en œuvre le bélier lourd, oscillant sous bâti, pour l'attaque des portes, et celui à longue pointe métallique, ainsi […] Lire la suite
ARTILLERIE ET ARMES À FEU PORTATIVES - (repères chronologiques)
xive siècle Développement de l'artillerie à poudre à partir de 1313, plus de deux siècles et demi après l'apparition de la poudre noire en Chine : la légende en attribue la conception au moine allemand Berthold Schwartz.1326 Le mot canone apparaît sur un manuscrit florentin et la pr […] Lire la suite
BEFFROIS
Dans l'Antiquité, les militaires employaient des tours munies de roues pour assiéger les remparts de ville. Jules César signale, aux livres II et V de ses Commentaires sur la guerre des Gaules, l'emploi de tels engins. Le traité d'art militaire de Végèce (X, 13) nous donne une idée précise de leur constitution.Guillaume de Tyr ra […] Lire la suite
BOMBARDE, artillerie
Nom donné en général aux premières bouches à feu qui tiraient des boulets de pierre et servaient essentiellement pour l'attaque et la défense des villes. Les premières bombardes apparurent en France en 1345 et les Anglais utilisèrent trois « bombardiaux » à la bataille de Crécy (1346). Encombrantes et peu sûres au début, elles jouèrent un rôle de plus en plus important au fur et à mesure des progr […] Lire la suite
BOMBARDES DE CRÉCY (histoire militaire)
À la bataille de Crécy, face à l'armée de Philippe VI de Valois, de près de 20 000 hommes, Edouard III d'Angleterre dispose d'environ 11 000 hommes et de trois bombardes, canons rustiques plus adaptés aux sièges mais employés pour la première fois, en pleine bataille, sur le sol français.Les bombardes, inconnues des Français, projettent au […] Lire la suite
BRICK
Apparuaprès 1750, le brick est un petit navire de guerre à voile, son importance étant désignée par le nombre de bouches à feu : brick de douze, de dix-huit canons... Gréé en voiles latines sur deux mâts, il peut devenir un voilier très fin, le brick-aviso, destiné aux missions rapides. Le brick de charge, également connu, sera remplacé vers la fin du xixe […] Lire la suite
CHAR ANTIQUE
D'origine asiatique, le char est déjà figuré sur l'Étendard d'Ur (~ 2500 env.), mosaïque en coquilles de nacre, gravées et peintes, collées sur fond de bitume et cernées d'un pavage de lapis-lazuli. Les deux faces de ce petit panneau, consacrées à la guerre et à la paix, représentent des chars sumériens, composés d'une caisse montée sur quatre roues pleines et tirée par deux ân […] Lire la suite
CUIRASSIER
À l'origine désigne un cavalier portant cuirasse. La première application officielle du nom de cuirassier dans l'armée française date de 1665 : création du régiment de cuirassiers du roi, « régiment no 7 » de la cavalerie dite alors légère depuis la suppression de l'armure, remplacée par la cuirasse. Ce régiment devient, en 1791, le […] Lire la suite
DE LA POUDRE NOIRE AUX POUDRES MODERNES - (repères chronologiques)
1044 Première mention de la poudre noire – mélange de salpêtre, de soufre et de charbon de bois – dans un traité militaire chinois.1242 En Europe, la première recette de poudre noire est donnée par le moine anglais Roger Bacon.xive siècle […] Lire la suite
DROMON
Le dromon est, à peu de chose près, une réplique byzantine de la trière gréco-romaine ; Léon VI, empereur de Byzance au ixe siècle, décrit ce navire monté par cent rameurs (cinquante de chaque bord, sur deux étages). À la différence, néanmoins, de la trière, le dromon est gréé en voile latine, à un ou deux […] Lire la suite
ESPACE (CONQUÊTE DE L') - Des fusées aux lanceurs
Il semble étrange que les auteurs d'utopies ou d'anticipations n'aient pratiquement jamais recouru à la fusée lorsqu'ils voulurent transporter leurs héros dans les royaumes mystérieux situés au-delà de la Terre ; et ceux, peu nombreux, qui firent appel à elle ne justifièrent pas scientifiquement leur choix. Pourquoi une telle mise à l'écart ou, à tout le moins, pourquoi une telle méconnaissance de […] Lire la suite
FRÉGATE
Le nom de ce navire léger est emprunté, selon Jal, à un bateau antique, l'aphractum. Il apparaît au xive siècle, dans une lettre de la reine Jeanne, comtesse de Provence, à Bertrand de Grasse (1362). De la famille des galères, la frégate est alors une chaloupe montée par douze rameurs. On lui demande d'éclairer la marche d'une esca […] Lire la suite
GALION
Apparu au xve siècle, le galion tient de la nef et de la galère. Si le rapport entre la largeur et la longueur d'un vaisseau rond est de 1 à 3, il devient, sur le galion, de 1 à 4 ou 5 ; il est aussi long que la galère dont il conserve, par ailleurs, l'éperon à l'étrave. François Ier fait ainsi construire des « nefs-galères » ou […] Lire la suite
MANGONNEAU
Sorte de fronde à contrepoids de la famille des trébuchets, utilisée au Moyen Âge et jusqu'au xve siècle dans la guerre de siège pour le jet de pierres d'une trentaine de kilogrammes à des distances pouvant atteindre 200 mètres. […] Lire la suite
MANHATTAN PROJECT
On désigne sous le nom de Manhattan Project le premier programme américain de réalisations scientifique et technique destinées à la fabrication de bombes atomiques à uranium 235 et à plutonium, élaboré par les autorités américaines en 1943. Les travaux entrepris, qui mobilisèrent un grand nombre de savants de différe […] Lire la suite
NUCLÉAIRE ARMEMENT - (repères chronologiques)
1943 Manhattan Project, premier programme américain destiné à la fabrication des bombes atomiques fondées sur la fission des atomes d'uranium 235 et de plutonium.1945 Première explosion expérimentale, le 16 juillet, d'une bombe atomique (au plutonium) américai […] Lire la suite
PREMIÈRES BOMBES NUCLÉAIRES
Le 6 août 1945, le bombardier américain Enola Gay lâche une bombe nucléaire (dite bombe atomique) sur la ville de Hiroshima (Japon), faisant 78 150 morts, près de 14 000 disparus et près de 9 500 blessés.L'énergie de cette bombe était produite par la réaction en chaîne des isotopes 235 (obtenus par séparation isotopique fondée sur le pr […] Lire la suite
PREMIÈRES MACHINES DE GUERRE ET ARTILLERIE NÉVROBALISTIQUE - (repères chronologiques)
— 397 Le tyran de Syracuse Denys l'Ancien assiège Motyé, en Sicile, avec un grand appareil de machines de siège : outre une tour de six étages, il utilise notamment des catapultes contre la ville et la flotte de secours carthaginoise.— 332 Diadès et les ingénieurs d'Alexandre le Grand développent les engins de siège et l'artillerie pour assiéger Ty […] Lire la suite
PREMIER MISSILE BALISTIQUE
Le 3 octobre 1942, un missile allemand A4 est lancé avec succès depuis la base de Peenemünde, au bord de la mer Baltique. Dès la fin des années 1920, l'Allemagne avait entrepris de considérables efforts de recherche dans le domaine des fusées : le traité de Versailles imposait en effet à l'Allemagne des contraintes strictes en matière d'armement, mais aucune de ses clauses n'interdisait les fusées […] Lire la suite
RAYURE, armement
Rainure hélicoïdale peu profonde pratiquée à l'intérieur du canon d'une arme à feu pour imprimer au projectile un effet de rotation qui en améliore la portée et la précision. Les premières armes rayées apparurent au xve siècle ; les rayures étaient alors souvent longitudinales, mais devinrent très vite hélicoïdales. Il faudra attendre le […] Lire la suite
REDOUTABLE (LE), sous-marin
« Le Redoutable est l’honneur de Cherbourg et de la Marine nationale, et de la France », déclare le général de Gaulle, président de la République, lors du lancement du premier sous-marin à propulsion nucléaire français, le 29 mars 1967, en présence des ministres des Armées (Pierre Messmer) et de la […] Lire la suite
RIBAUDEQUIN
Ancien engin de guerre qui réunissait sur un même châssis de chariot un certain nombre de canons de petit calibre (les premiers ribaudequins connus remontent au xve siècle) ; on introduisait le feu par la bouche des canons à l'aide d'une mèche et il se communiquait successivement à toutes les cartouches. C'est, si l'on veut, une sorte de mitrailleuse […] Lire la suite
SS 20 MISSILE
Successeur des missiles SS 4 et SS 6 des années 1960, le SS 20 est un missile balistique soviétique à charge nucléaire moyenne et d'une précision améliorée (quelques centaines de mètres). Bi-étage à propergol solide, il est long de 16 mètres, pour une masse de 41 000 kilogrammes (dont 39 000 kg de propergol). Il es […] Lire la suite
USAGE DE LA POUDRE NOIRE
Les origines de la poudre noire, mélange de salpêtre, de soufre et de charbon, sont assez méconnues. La plus ancienne recette détaillée de cette substance apparaît dans un manuel militaire chinois imprimé en 1044. Les feux d'artifice n'en sont pas la seule utilisation : un document écrit du milieu du xiiie […] Lire la suite
Dans une Allemagne écrasée sous les bombardements alliés, les ingénieurs du IIIe Reich ont travaillé à la mise au point de nouvelles armes. Si la plupart n'ont pas dépassé le stade de prototype, certaines ont été employées à la fin du conflit. Sur le plan aéronautique,...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Sous l'eau, sur Terre et dans les airs
Expérimenté pour la première fois pendant la guerre de Sécession, le sous-marin est utilisé à grande échelle durant la Première Guerre mondiale. Les U-Boote sont ainsi une pièce maîtresse de la stratégie militaire des Allemands. Expérimentés en 1916, les premiers...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
L'art de la guerre chez les Vikings
Grâce à l'archéologie funéraire, l'armement des Vikings est assez bien connu. Les armes offensives étaient la lance et le javelot, l'arc et les flèches, la hache de combat à large lame ainsi que l'épée. La lance et le javelot sont de facture très classique : un fer...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Le fonctionnement des armes nucléaires est régi par des lois physiques extrêmement complexes. À l'époque de la mise au point des bombes nucléaires, ces phénomènes ne pouvaient pas être étudiés de façon fiable autrement qu'en faisant exploser des engins nucléaires en grandeur...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
«La Gloire», premier cuirassé de haute mer, lancé le 24 novembre 1859. Ce navire, conçu par l'ingénieur Stanislas Charles Dupuy de Lôme et destiné à la marine nationale française, était une frégate classique en bois dont la coque était recouverte, sur toute sa longueur,...
Crédits : J.R. Freeman/ Britisch Museum
Soldats allemands utilisant en 1939 la machine Enigma. Les secrets du célèbre encodeur-décodeur des nazis seront percés dès 1941 par un mathématicien britannique de génie, Alan Turing.
Crédits : Corbis/ Getty Image
Explosion d'une bombe à hydrogène
Champignon d'explosion atomique dû à un essai de bombe à hydrogène au début des années 1960. Une bombe à hydrogène est un exemple d'application à des fins militaires de la libération d'énergie lors de la fusion d'atomes légers, dont ceux de l'hydrogène. Le contrôle de cette...
Crédits : Rob Atkins/ The Image Bank / Getty Images Plus
Un des derniers exemplaires encore existants du moteur-fusée du missile balistique allemand V2, conservé dans l'établissement de Vernon de la S.N.E.C.M.A. Ce moteur fonctionnait à l'oxygène liquide et à l'éthanol. On distingue, de droite à gauche, le fond du réservoir d'oxygène...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Lancement depuis Cuxhaven, en octobre 1945, d'un missile balistique allemand V2 dans le cadre de l'opération britannique Backfire.
Crédits : AKG-images
Adoptés par Jan Zizka, qui avait remarqué leur efficacité à Tannenberg contre les chevaliers Teutoniques, les chariots de guerre, appelés «tabors» dans les chroniques (nom d'un mont biblique par lequel les hussites radicaux désignèrent leur camp), devinrent une pièce maîtresse...
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Premier missile de croisière moderne, doté d'un système de navigation automatique, la bombe volante V1 est, avec la fusée V2, autre arme de terreur, la plus connue des armes secrètes allemandes. Propulsé par un pulsoréacteur situé à l'arrière du fuselage, l'engin (2 150...
Crédits : AKG-images
Mis au point au cours de la Première Guerre mondiale, les chars d'assaut jouent un rôle déterminant dans l'issue du conflit. Cette nouvelle arme, qui illustre les débuts de la mécanisation des armées, entraîne des changements considérables dans la façon de conduire les opérations.
Crédits : Encyclopaedia Britannica, Inc.
Bombardier britannique Handley Page 0/400
C'est à la fin de la Grande Guerre que furent développés les premiers bombardiers. Dès lors, il devint possible de détruire massivement depuis le ciel cibles militaires et civiles au sol. La photographie, prise en 1919, montre l'appareil effectuant un vol de surveillance...
Crédits : Spencer Arnold/ Getty Images
De 1966 à 1996, les atolls de Fangataufa et de Mururoa, situés dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française, ont servi à 193 essais nucléaires. Des campagnes de tirs souterrains ont succédé, à partir de 1975, aux tirs aériens effectués de 1966 à 1974. Après une dernière...
Crédits : CEA
Essais nucléaires atmosphériques
Le premier essai nucléaire français fut réalisé en 1960 à Reggane, dans le Sahara algérien. Il s'agissait d'un essai aérien effectué au sommet d'une tour. Quatre engins, baptisés Gerboise bleue, Gerboise blanche, Gerboise rouge et Gerboise verte, furent testés à cet endroit....
Crédits : CEA
Essais nucléaires souterrains après 1975
Après une série d'essais souterrains dans le massif algérien de Tan Affella, la France a réalisé des essais nucléaires souterrains dans les lagons polynésiens. Ces essais, qui ont eu lieu entre 1975 et 1996, ont été réalisés sous le lagon ou dans la couronne corallienne....
Crédits : CEA
Essais nucléaires français au Sahara algérien
Après un premier tir aérien sur le site de Reggane, en 1960, la première série d'essais nucléaires souterrains français (photo) se déroule à In Ecker dans le massif du Hoggar en Algérie. Treize essais sont menés entre novembre 1961 et février 1966. À partir de 1966, les...
Crédits : CEA
Soldats allemands se servant d'un canon antiaérien à tir rapide utilisé principalement contre les avions à basse altitude. Les soldats portent des masques à gaz.
Crédits : General Photographic Agency/ Hulton Archive/ Getty Images
Un char léger Renault patrouille dans les rues de la concession française, en 1927.
Crédits : Topical Press Agency/ Hulton Archive/ Getty Images
Le mortier géant Dictateur, utilisé par l'armée nordiste, pendant la guerre de Sécession, en 1865.
Crédits : David Knox/ Hulton Archive/ Getty Images
En Allemagne, en 1945, l'armée américaine a capturé un train chargé de V-2. Des soldats en examinent un de près.
Crédits : Seigman/ Getty Images
Des télégraphistes dans un poste de commandement, en France, lors de la Première Guerre mondiale, en 1915.
Crédits : Hulton Archive/ Getty Images
Manufacture d'armes, XIXe siècle
Un canon se chargeant par la culasse est mis en place sur son affût à l'aide d'une grue à vapeur, à l'arsenal de Woolwich, en 1880.
Crédits : Hulton Archive/ Getty Images
Usine de Vemork à Rjukan en Norvège, en 1945
L'usine hydro-électrique de Vemork à Rjukan, en Norvège, où les scientifiques allemands qui tentaient de produire l'eau lourde nécessaire à la fabrication d'une pile atomique furent stoppés dans leur recherche par l'action d'un commando britannique dans la nuit du 19 au 20 novembre 1942.
Crédits : Michael Spiller/ Flickr ; CC BY-SA 2.0
Bombe atomique de type Little Boy
C'est dans le cadre du projet Manhattan qu'une bombe surnommée « Little Boy » fut mise au point par l'équipe de physiciens de Julius Robert Oppenheimer. « Little Boy » fut larguée au-dessus d'Hiroshima, le matin du 6 août 1945.
Crédits : Bettmann/ Getty Images
Caractéristiques de quelques munitions à tir tendu.
Crédits : Encyclopædia Universalis France