Les armes secrètes allemandes

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Dans une Allemagne écrasée sous les bombardements alliés, les ingénieurs du IIIe Reich ont travaillé à la mise au point de nouvelles armes. Si la plupart n'ont pas dépassé le stade de prototype, certaines ont été employées à la fin du conflit.
Sur le plan aéronautique, l'Allemagne nazie bénéficie d'une avance technologique notable, en particulier dans le domaine de la propulsion à réaction. Le Messerschmitt 262 Schwalbe en constitue le meilleur exemple. Premier avion à réaction opérationnel, il frôle les 900 km/h et surpasse tous ses concurrents. Son entrée en service tardive, en août 1944, le manque de pilotes et de carburant l'empêchent de ravir aux Alliés la maîtrise des airs.
Autre exemple, le Messerschmitt 163 Komet, un intercepteur à moteur-fusée, caractérisé par une vitesse ascensionnelle de 4 880 m/min. Entré en service à la fin de 1944, le Komet n'a été employé au combat que très épisodiquement.
Les ingénieurs allemands démontrent également leur savoir-faire dans le domaine de la production de missiles. Le premier engin de ce type à être expérimenté est le V1, une bombe volante préfigurant les actuels missiles de croisière.
La fusée V2 annonce, quant à elle, les futurs missiles intercontinentaux ainsi que les lanceurs qui permettront la mise en orbite des premiers satellites, douze années après la fin du conflit.