Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Écrivains de langue arabe classique, Moyen-Orient

Articles

  • ‘ABBĀS IBN AL-AḤNAF AL- (748 env.-env. 808)

    • Écrit par Régis BLACHÈRE
    • 431 mots

    À la différence des autres poètes de son temps, al-‘Abbās s'est refusé à n'être qu'un amuseur ou un panégyriste. Il est plutôt le chantre de l'amour, de l'espérance qui le voit naître, des déchirements qui le voient finir. Toutefois cet élégiaque demeure dans les limites de l'« esprit courtois »...

  • ‘ABD AL-ḤAMĪD IBN YAḤYĀ (VIIIe s.)

    • Écrit par Gérard LECOMTE
    • 968 mots

    La célébrité de ‘Abd al-Ḥamīd tient au fait qu'il est le premier « secrétaire » dont l'existence historique soit confirmée par une œuvre littéraire passant pour l'une des premières manifestations de la littérature arabe en prose.

  • ABŪ FIRĀS AL-ḤAMDĀNĪ (932-968)

    • Écrit par André MIQUEL
    • 690 mots

    Sans doute l'exil compte-t-il au nombre des grandes voix de la poésie universelle. Le mérite d'Abū Firās fut de renouveler, sur ce mode, les thèmes traditionnels du lyrisme arabe, ou du moins certains d'entre eux. Ses accents très personnels, remarquablement accordés à une brève existence...

  • ABŪ L-‘ALĀ' AL-MA‘ARRĪ (979-1058)

    • Écrit par André MIQUEL
    • 1 757 mots

    Le poète aveugle de l'Islām, Abū l-‘Alā' al-Ma‘arrī, fait entendre, vers l'an 1000, une voix singulière : misanthrope et réformateur, musulman sincère et penseur audacieux, détaché des honneurs officiels et passionné de gloire personnelle, le personnage est à coup sûr attachant, unique en tout cas dans...

  • ABŪ L-‘ATĀHIYA (747 env.-env. 825)

    • Écrit par Régis BLACHÈRE
    • 1 425 mots

    « Tête folle », sobriquet sous lequel est resté célèbre un des plus purs lyriques en langue arabe, de son nom Ism̄‘il ibn al-Qāsim, né à Coufa avant 747 (129 de l'hégire) et mort à Bagdad entre 825 et 828 (210 et 213 de l'hégire).

  • ABŪ L-FARADJ ‘ALĪ AL-IṢFAHĀNĪ (897-967)

    • Écrit par Régis BLACHÈRE
    • 610 mots

    De son nom ‘Ali ibn al-Ḥusayn, un des plus célèbres humanistes arabes du xe siècle, né à Ispahan, mort à Bagdad. Ses études dans cette ville portèrent à la fois sur les sciences religieuses et sur ce vaste domaine nommé adab qui recouvre à la fois la littérature, l'histoire, la géographie...

  • ABŪ L-FIDĀ (1273-1331)

    • Écrit par Jean-C. VADET
    • 511 mots

    Issu de la dynastie kurde des Ayyūbides fondée par Saladin, Abū l-Fidā naquit à Damas où son père s'était réfugié pour fuir l'invasion des Mongols. Hamat, aux pieds de l'Anti-Liban, sur le territoire de l'antique Coelo-Syrie, était depuis cinq générations le fief de sa famille. Il en devint...

  • ABŪ MIḤDJĀN (mort apr. 638)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 148 mots

    Poète arabe de la tribu des Thaqīf du Ḥidjāz. Abū Miḥdjān s'opposa d'abord, avec sa tribu, à la prédication de Mahomet, avant de se convertir en 631 et de combattre, brillamment assure-t-on, aux côtés des troupes musulmanes. Cela ne l'empêcha pas d'avoir maille à partir avec l'autorité califale, et...

  • ABŪ NUWĀS (entre 747 et 762-env. 815)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 1 671 mots

    La mémoire culturelle arabe retient Abū Nuwās comme l'un de ses plus grands poètes, lui dont l'origine était persane par sa mère, dont la vie se passa à braver les règles de l'éthique dominante, et dont l'art enfin prit le contre-pied de l'académisme, bientôt et pour longtemps triomphant. Ces trois...

  • ABŪ TAMMĀM (804-845)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 1 185 mots

    Nous ne savons presque rien de la vie d'Abū Tammām, alors qu'il fut le commensal d'un calife. Grand classique, il s'attire cependant les foudres des maîtres de la critique médiévale qui tiennent son écriture pour le modèle de l'anti-poésie arabe. Ainsi, sa fortune doit autant à son talent, qui fut...