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ÉTHOLOGIE

L'éthologie d'aujourd'hui

Les champs d'études de l'éthologie se sont démultipliés depuis plusieurs années et se déclinent en de nombreuses sous-disciplines. La neuro-éthologie se propose d'examiner les processus sensori-moteurs et neuronaux qui sous-tendent les comportements. L'éthophysiologie, ou physiologie du comportement, étudie les déterminants physiologiques (hormones, lipides, protéines, système immunitaire...) des comportements. L'éthologie cognitive, ou cognition animale (ou encore psychologie animale), est une approche intégrative où il s'agit de comprendre comment, à partir de ses états mentaux et de ses représentations, un individu élabore ses conduites (J. Vauclair et M. Kreutzer, 2004). Elle replace ses résultats dans le cadre de l'évolution des capacités cognitives. La génétique comportementale prend en compte le génotype dans l'expression du phénotype comportemental. L'éthologie humaine applique les méthodes d'étude du comportement animal à l'homme pour appréhender ses comportements et ses sociétés. Enfin, l'éthologie appliquée vise à étudier les comportements afin d'améliorer les relations homme-animal, la conservation des espèces et le bien-être des populations animales captives.

— Odile PETIT

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Pour citer cet article

Odile PETIT. ÉTHOLOGIE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

Charles Darwin - crédits : Spencer Arnold/ Getty Images

Charles Darwin

Nikolaas Tinbergen - crédits : Nina Leen/ The LIFE Picture Collection/ Getty Images

Nikolaas Tinbergen

Autres références

  • FONDEMENTS DE L'ÉTHOLOGIE

    • Écrit par Raymond CAMPAN
    • 251 mots

    C'est par un débat contradictoire autour du concept d'instinct que l'éthologie – étude comparative du comportement animal – s'est constituée en science autonome. Elle est fondée sur les travaux de l'Autrichien Konrad Lorenz (1903-1989) et du Néerlandais Nikolaas...

  • HISTOIRE DE L'ÉTHOLOGIE - (repères chronologiques)

    • Écrit par Raymond CAMPAN
    • 976 mots

    1854 Isidore Geoffroy Saint-Hilaire utilise pour la première fois le terme « éthologie » dans son sens actuel (étude comparative du comportement animal) pour désigner les descriptions des mœurs des animaux telles qu'elles ont été faites par Aristote, Buffon, Réaumur, G. Leroy ou Lamarck....

  • AGRESSIVITÉ, éthologie

    • Écrit par Philippe ROPARTZ
    • 3 931 mots

    Compte tenu des modes linguistiques adoptées par les milieux scientifiques, ce terme ambigu d'agressivité devrait désigner beaucoup plus une éventuelle pulsion agressive, que dénient la plupart des spécialistes, que son expression comportementale, à savoir l'agression.

    Au cours de la...

  • BIOLOGISME

    • Écrit par Sébastien LEMERLE, Carole REYNAUD-PALIGOT
    • 2 772 mots
    ...sur la période, les sciences de la vie se développent sensiblement, en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, que cela soit dans le domaine de l’éthologie (Konrad Lorenz), de la biologie moléculaire et de la génétique (James Watson et Francis Crick), ainsi que des neurosciences, dont les...
  • COGNITION

    • Écrit par Chrystel BESCHE-RICHARD, Raymond CAMPAN
    • 2 626 mots
    ...catégorisation d'objets, d'abstraction et de raisonnement au service de comportements intentionnels destinés à satisfaire les attentes de l'animal. L'éthologie naissante fait appel à des représentations, innées ou construites, des signaux de reconnaissance des objets fonctionnels et des congénères...
  • COLÉOPTÈRES

    • Écrit par Robert GAUMONT
    • 4 212 mots
    • 11 médias
    Lesmodes de vie de la larve et de l'adulte sont le plus souvent identiques (comme chez les coccinelles, prédatrices de pucerons à tous les stades, ou chez le doryphore, qui mange les feuilles de pomme de terre au stade larvaire comme à l'état adulte), mais l'éthologie de la forme...
  • Afficher les 53 références

Voir aussi