ASYMPTOTIQUES CALCULS
Cas des solutions d'équations le champ réel et le champ complexe.
Systèmes dans le champ réel
Plaçons-nous d'abord dans le cas d'un système linéaire à coefficients constants :
![](/media_src/v03f0316a04.png)
![](/media_src/v03f0316a05.png)
Examinons maintenant l'effet d'une perturbation t ↦ R (t) de A sur le comportement asymptotique d'une solution du système linéaire (1). On peut conjecturer que, si la perturbation est assez petite à l'infini, ce comportement n'est pas notablement modifié. Plus précisément, supposons A diagonalisable et soit λ une valeur propre de A. Si l'intégrale :
![](/media_src/v03f0316a06.png)
![](/media_src/v03f0316a07.png)
Par exemple, soit l' équation de Bessel réduite :
![](/media_src/v03f0316b01.png)
![](/media_src/v03f0316b02.png)
![](/media_src/v03f0316b03.png)
Les fonctions t ↦ eit, et t ↦ e-it constituent une base de l'espace vectoriel des solutions de l'équation non perturbée u″ + u = 0. D'après le résultat précédent, il existe donc un couple (u1, u2) de solutions et un seul de l'équation perturbée tel que :
![](/media_src/v03f0316b04.png)
Si, maintenant, A n'est pas diagonalisable, il convient d'imposer à R des conditions plus strictes. Lorsque λj est d'indice nj , on suppose que :
![](/media_src/v03f0316b05.png)
![](/media_src/v03f0316b06.png)
Pour le comportement asymptotique des systèmes linéaires à cœfficients périodiques (par exemple, le théorème de l'équation séculaire des planètes), on se reportera à l'article équations différentielles, La théorie de Floquet.
Le champ complexe
Pour obtenir des développements asymptotiques des solutions d'un système différentiel dans le champ complexe, l'idée principale consiste à obtenir des représentations intégrales des solutions. On utilise ensuite des développements tayloriens ou on applique à ces intégrales les méthodes esquissées au chapitre 5.
Considérons, par exemple, une équation différentielle linéaire d'ordre n :
![](/media_src/v03f0316b07.png)
Pour obtenir des représentations intégrales des solutions, les méthodes sont très variées. Citons, par exemple, la méthode de Laplace, qui s'applique lorsque les polynômes aj sont de degré ≤ 1 : on cherche les solutions sous la forme :
![](/media_src/v03f0316b08.png)
![](/media_src/v03f0316b09.png)
![](/media_src/v03f0316b10.png)
On utilise aussi la méthode d'Euler, où :
![](/media_src/v03f0316c01.png)
![](/media_src/v03f0316c02.png)
Nous nous bornerons à deux exemples significatifs, importants pour les applications.
L'équation hypergéométrique
Considérons l'équation de Riemann, admettant trois points singuliers deux à deux[...]
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Écrit par
- Jean-Louis OVAERT : agrégé de l'Université, ancien élève de l'École normale supérieure, professeur de mathématiques spéciales
- Jean-Luc VERLEY : maître de conférences honoraire à l'université de Paris-VII
Classification
Pour citer cet article
Jean-Louis OVAERT et Jean-Luc VERLEY. ASYMPTOTIQUES CALCULS [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )
Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009
Média
Autres références
-
NUMÉRIQUE ANALYSE
- Écrit par Jean-Louis OVAERT et Jean-Luc VERLEY
- 6 378 mots
On suppose que a(n) − a admet un développement asymptotique de la forme : on notera que le cas où rn admet un développement asymptotique de la forme : se ramène au précédent en introduisant la suite (a′(n)) de terme général a′(n) = a(2n). -
STIRLING JAMES (1692-1770)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 363 mots
Mathématicien anglais, né en mai 1692 à Gardon (Stirling) et mort le 5 décembre 1770 à Édimbourg, qui fit faire d'importants progrès à la théorie des séries. Renvoyé d'Oxford pour intelligence avec les jacobites, James Stirling vint, en 1715, étudier à Venise, ce qui lui valut de surnom de Stirling...