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- Écrit par
Catherine FUCHS
- 1 487 mots
Les énoncés auxquels Austin s'est intéressé en tout premier lieu sont les énoncésdits performatifs. Un énoncé performatif, par le seul fait de son énonciation, permet d'accomplir l'action concernée : il suffit à un président de séance de dire « Je déclare la séance ouverte » pour ouvrir effectivement...
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- Écrit par
Julien BONHOMME
- 4 200 mots
...outre sur le fait que le langage ne se limite pas à un usage référentiel, mais qu’il consiste également en une forme d’action sociale en soi : il sert à
accomplir des actions, ce que montrent bien des verbes performatifs tels que « saluer », « maudire », « baptiser » ou « condamner ». L’étude des usages...
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- Écrit par
Françoise ARMENGAUD
- 928 mots
Au point de départ,on trouve la distinction entre énoncés constatifs et énoncés performatifs telle que l'expose l'ouvrage intitulé How to Do Things with Words (Oxford, 1962), traduit par Quand dire, c'est faire (Paris, 1972). Les énoncés performatifs ne peuvent être caractérisés...
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- Écrit par
Jean-Baptiste GOURINAT
- 995 mots
- 1 média
Philosophiquement, ses travaux se situent au croisement – fécond et inattendu – de la philosophie heideggérienne et de la notion de performatif, adaptée de la
philosophie analytique du philosophe américain J. L. Austin, qu’elle intégrera dans la réflexion de sa maturité, notamment dans le volume,...
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- Écrit par
Paul RICŒUR
- 11 987 mots
...dans Les Actes du discours, 1988. En effet, ne sont pas seules à avoir une force illocutoire remarquable les énonciations que Austin avait appelées
performatives pour les opposer aux énonciations constatives. Ces dernières aussi ont une force illocutoire qui est précisément ce que les philosophes...
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- Écrit par
Alain VIALA
- 6 810 mots
- 1 média
...recherches contemporaines sur ces actes de langage, notamment celles d'A. Berrendonner, permettent une analyse affinée de cet aspect. Elles montrent que le
performatif n'est pas tant, comme on l'a longtemps dit, une parole qui « fait » une action, qu'une parole qui se substitue à une action difficile ou impossible...
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- Écrit par
Paul RICŒUR
- 15 658 mots
- 1 média
...locutionnaire, mais de la force illocutionnaire qui le revêt (assertion, souhait, commandement, etc.) ; il apparaît alors que ce ne sont pas seulement les
performatifs (promesse, ordre, souhait) qui font quelque chose « en » disant (d'où le nom d'illocution), mais que les constatifs aussi font quelque chose...
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- Écrit par
Francis JACQUES, Denis ZASLAWSKY
- 13 428 mots
- 3 médias
Prenons deux exemples de ce qui se fait en philosophie du langage. Il y a d'abord, certes, le problème qui reste attaché au nom d'Austin : celui de la « performativité » de certains verbes, ou plutôt de l'usage que la langue fait de ces verbes. Lorsque, après un accident qui m'a longtemps immobilisé,...
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- Écrit par
Francis JACQUES
- 6 552 mots
...sous-classe spécifique de situations, constituée par les actions linguistiques elles-mêmes. C'est la leçon essentielle d' Austin (1962), qui inaugure la
pragmatique de la performativité. « Je te plains », « je te promets que X », « je t'ordonne de X », sont des formules performatives telles qu'on fait en...
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- Écrit par
Paul RICŒUR
- 7 783 mots
- 1 média
...prédicat. La force logique de la phrase résulte de leur conjonction. Procédant à l'analyse des actes illocutionnaires, Austin oppose la force logique des
performatifs (tels que « je promets ») à celle des constatifs ; les performatifs sont des actes pour lesquels « dire, c'est faire ». Mais les performatifs...
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- Écrit par
Paul RICŒUR
- 8 789 mots
...propositionnelle dans laquelle les concepts d'intention et d'action sont insérés. L'analyse, aujourd'hui célèbre, des énoncés «
performatifs » par J. L. Austin est caractéristique de ce deuxième groupe d'analyses. Ce que le psychologue appelle vouloir s'énonce linguistiquement...