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4-8 décembre 2001

France. Mouvement de mécontentement des gendarmes

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Le 4, environ 300 gendarmes se rendent en cortège et en uniforme au siège de la Légion « Languedoc-Roussillon » à Montpellier (Hérault) afin d'exprimer leur rejet des réponses apportées, le 30 novembre, par le ministre de la Défense Alain Richard, à leurs revendications. Des actions identiques se déroulent dans d'autres régions. Il s'agit d'une initiative sans précédent chez ces militaires qui ne disposent pas des droits de grève, d'association et de manifestation. Apparu au cours de l'année 2000, le mouvement de mécontentement des gendarmes s'est radicalisé à l'occasion de l'action protestataire des policiers, en novembre. Alain Richard dénonce des « initiatives locales incompatibles avec le sens du service ». Les jours suivants, les manifestations et les rassemblements se multiplient, mobilisant des milliers de gendarmes à travers le pays.

Le 8, une réunion d'un conseil élargi de la fonction militaire de la gendarmerie aboutit à une série de propositions visant à mieux prendre en compte la mission de police qu'exercent les gendarmes. Elles concernent, notamment, une augmentation d'environ 12 000 francs de leurs indemnités annuelles, le recrutement de 4 500 sous-officiers supplémentaires d'ici à 2005, la fourniture de gilets pare-balles et d'ordinateurs, ainsi qu'un programme de rénovation des logements et de remplacement des véhicules.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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