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3-27 mars 1991

France. Suites politiques et financières de la guerre du Golfe

Le 3, le président de la République prononce une allocution radio-télévisée dans laquelle il tire les leçons de la guerre du Golfe qui s'achève. Se félicitant que la France ait « tenu son rôle et son rang » dans le conflit, il remercie tous ceux qui l'ont soutenu dans son action. Sur le plan militaire, il annonce une modernisation de l'appareil de défense national, mais sans que les choix stratégiques soient modifiés. Pour la recherche d'une paix durable au Proche-Orient, il propose une réunion du Conseil de sécurité de l'O.N.U. au niveau des chefs d'État et de gouvernement. Selon un sondage B.V.A. publié le lendemain, 85 p. 100 des Français approuvent l'action de François Mitterrand pendant la crise.

Le 10, Pierre Bérégovoy rend public un premier train d'économies budgétaires, d'un montant de 10,2 milliards de francs, moins pour financer le coût de la guerre elle-même que pour compenser le manque à gagner fiscal dû au ralentissement économique.

Le 13, le bureau exécutif du P.S. approuve à l'unanimité un « texte préparatoire » qui sera adopté définitivement à la convention nationale des 6 et 7 avril. Il s'agit essentiellement de confirmer le soutien des socialistes à la politique de François Mitterrand, tout en apaisant les tensions internes résultant des divergences exprimées pendant la crise. Mais Jean-Pierre Chevènement désavoue le lendemain le vote des représentants de son courant au bureau exécutif.

Le 19, les parlementaires se réunissent en session extraordinaire. Devant l'Assemblée nationale, Michel Rocard se félicite de la collaboration entre le Parlement et le gouvernement pendant la crise du Golfe.

Le 27, Pierre Joxe assiste, à Toulon, au défilé marquant le retour en France des premiers éléments du dispositif Daguet.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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