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22 janvier-3 février 1991

France. Élections législatives partielles à Lyon et à Paris

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Le 22, Michel Noir, Michèle Barzach et Jean-Michel Dubernard tiennent une conférence de presse commune à Paris. Il s'agit pour les trois « rénovateurs », qui ont quitté, le 6 décembre 1990, le R.P.R., de tenter d'animer la campagne des élections législatives partielles entraînées par leur démission de leur mandat de député, le début des hostilités dans le Golfe ayant fait passer au second plan les débats de politique intérieure.

Le 27, le premier tour de ces trois législatives partielles est surtout marqué par l'indifférence des électeurs. Dans la treizième circonscription de Paris (sud du XVe arrondissement), l'abstention est de 59,09 p. 100, tandis qu'à Lyon elle atteint 67,5 p. 100. Les deux démissionnaires arrivent largement en tête du ballottage (43,34 p. 100 des voix pour Michel Noir, 40,14 p. 100 pour Jean-Michel Dubernard), suivis par les candidats du Front national (respectivement 15,99 et 18,64 p. 100 des voix). Mais, à Paris, Michèle Barzach, largement devancée par le candidat officiel du R.P.R., préfère se retirer avant le second tour.

Le 3 février, le second tour confirme le désintérêt des électeurs, qui s'abstiennent à 77,42 p. 100 à Paris (où le candidat officiel du R.P.R., resté seul en course, est élu), à 66,79 et 69,61 p. 100 à Lyon, où Michel Noir (76,46 p. 100 des voix) et Jean-Michel Dubernard (71,69 p. 100) l'emportent face aux candidats du F.N., qui obtiennent cependant 25,53 et 28,30 p. 100 des suffrages.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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