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14-23 novembre 2007

France. Mouvement de grève dans les transports publics

Le 14, sept des huit syndicats de la S.N.C.F. et de la R.A.T.P. et les sept syndicats d'E.D.F.-G.D.F. appellent à la grève afin de protester contre la réforme de leurs régimes spéciaux de retraite programmée par le gouvernement, qui prévoit l'alignement de ceux-ci sur le régime de la fonction publique. Le mouvement, très suivi, est reconductible à la S.N.C.F. et pour certains syndicats de la R.A.T.P., contrairement à celui du 18 octobre. La veille, toutefois, le secrétaire général de la C.G.T. Bernard Thibault, qui exigeait jusque-là des négociations globales avec l'État sur cette réforme, a fait un geste en proposant l'ouverture de négociations par entreprise, sur chaque régime spécial, en présence de représentants de l'État.

Le 15, seule la C.F.D.T. appelle ses adhérents à suspendre le mouvement, le gouvernement ayant accepté d'ouvrir des négociations par entreprise pendant un mois. Le conflit se poursuit les jours suivants sous la pression de la base, tandis que le gouvernement subordonne l'engagement des négociations à la reprise du travail.

Le 20, les grévistes de la S.N.C.F. et de la R.A.T.P. se joignent aux fonctionnaires en grève pour la défense de l'emploi et de leur pouvoir d'achat.

Le 21, des négociations s'ouvrent entre les syndicats, le gouvernement et les directions de la S.N.C.F. et de la R.A.T.P., sur les compensations financières à la suppression des régimes spéciaux. Il en est de même dans la branche des industries électriques et gazières.

Le 22, les assemblées générales de cheminots et d'agents de la R.A.T.P. se prononcent presque toutes en faveur de la reprise du travail.

Le 23, le trafic redevient progressivement normal.

— Universalis

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