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TURANGALÎLÂ-SYMPHONIE (O. Messiaen)

Olivier Messiaen - crédits : Erich Auerbach/ Getty Images

Olivier Messiaen

La Turangalîlâ-Symphonie est la plus importante œuvre pour orchestre d'Olivier Messiaen. Composée entre 1946 et 1948, elle est le fruit d'une commande de Serge Koussevitzky pour l'Orchestre symphonique de Boston, qui la crée le 2 décembre 1949 sous la direction de Leonard Bernstein, avec Yvonne Loriod au piano et Ginette Martenot aux ondes Martenot. Le titre provient d'un mot sanscrit qui « veut dire tout à la fois chant d'amour, hymne à la joie, temps, mouvement, rythme, vie et mort » (Olivier Messiaen). Dix mouvements se succèdent, traversés par quatre thèmes bien identifiables (thème-statue, thème-fleur, thème d'amour, thème d'accords) qui apparaissent au fur et à mesure, se mêlant les uns aux autres et donnant naissance à des thèmes dérivés. L'orchestre est d'une richesse instrumentale inouïe, avec une partie de piano principal très virtuose truffée d'imitations de chants d'oiseaux, trois parties de percussion à clavier (célesta, jeu de timbres et vibraphone) qui évoquent les gamelans des îles de la Sonde, et une partie d'ondes Martenot qui plane sur l'ensemble de l'orchestre aux moments de paroxysme.

— Alain PÂRIS

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Écrit par

  • : chef d'orchestre, musicologue, producteur à Radio-France

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Pour citer cet article

Alain PÂRIS. TURANGALÎLÂ-SYMPHONIE (O. Messiaen) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Média

Olivier Messiaen - crédits : Erich Auerbach/ Getty Images

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