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RHÉNIUM

De Rhenus, le Rhin.

Symbole chimique : Re

Numéro atomique : 75

Masse atomique : 186,2 g

Point d'ébullition : 5 627 0C environ

Point de fusion : 3 180 0C

Densité (à 20 0C) : 21,02

Métal de couleur blanc argenté, très dur, très résistant à la corrosion et à la chaleur, très difficilement soluble dans les acides.

Prédit par D. I. Mendeleïev, le rhénium ne fut découvert qu'en 1925, grâce à son spectre d'émission de rayons X, par Ida et Walter Noddack et O. C. Berg. Il est assez largement répandu dans la nature, où on le rencontre dans les minerais de molybdène et de cuivre.

À l'état pulvérulent, c'est un métal qui s'oxyde lentement dans l'air, plus rapidement à température élevée, en tétroxyde jaune.

On prépare le rhénium par oxydation lors du grillage de la molybdénite en heptoxyde volatil ou à partir des boues qui se déposent à l'anode pendant le raffinage électrolytique du cuivre. Une autre méthode consiste à réduire par l'hydrogène à 1 000 0C le perrhénate d'ammonium ou le sulfure de rhénium.

Grâce à ses caractéristiques, notamment son point de fusion très élevé, le rhénium est utilisé pour la fabrication de certains alliages supraconducteurs (rhénium-molybdène), de thermocouples pouvant fonctionner à haute température (il est alors associé au tungstène), de lampes incandescentes et de tubes électroniques. Il sert aussi de catalyseur, notamment au cours des opérations d'hydrocraquage et de dismutation des olégines.

C'est le métal qui est le plus difficilement fusible.

— Bertrand DREYFUS

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Écrit par

  • : licencié ès sciences, bachelor of sciences, University of Chicago

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Pour citer cet article

Bertrand DREYFUS. RHÉNIUM [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )