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FÉCAMP NOTRE-DAME-DE-LA-TRINITÉ DE

L'égliseNotre-Dame de l'abbaye bénédictine de la Trinité de Fécamp a succédé après l'incendie de 1168 à un édifice roman dont il subsiste encore quelques vestiges. L'abbé Henri de Sully (1168-1188) commença par édifier le chœur, le chevet, le transept (la tour-lanterne est plus tardive) et amorça la nef. L'architecte responsable montre à la fois son attachement aux traditions normandes auxquelles se mêlent les traditions anglo-normandes (murs de fond du transept) et au style qui régnait en Île-de-France dans la seconde moitié du xiie siècle. Raoul d'Argences, abbé de 1188 à 1219, poursuivit l'œuvre en deux campagnes. Au cours de la première, il acheva la nef. Dans la seconde, il décida d'ajouter cinq travées supplémentaires à ce vaisseau jugé trop court. Malgré ces changements, l'édifice présente une remarquable unité. Avec ses dix travées, l'église mesure 127,50 mètres de la façade, jadis encadrée de deux tours, au déambulatoire, sur lequel ouvrent cinq chapelles rayonnantes. Un transept largement saillant est surmonté d'une tour-lanterne élevée après la construction de la nef. Le chœur, doté de chapelles rayonnantes, adopte un plan d'église romane. De même les tribunes, qui n'étaient plus guère utilisées au début du xiiie siècle, furent conservées dans le chœur, d'où elles devaient par la suite être supprimées, et dans la nef.

— Alain ERLANDE-BRANDENBURG

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Alain ERLANDE-BRANDENBURG. FÉCAMP NOTRE-DAME-DE-LA-TRINITÉ DE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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