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ADAMS JOHN (1947- )

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Un maître de l'orchestre

Adams est l'auteur d'un Concerto pour violon (1993), d'un concerto pour piano intitulé Century Rolls – hommage aux Études pour piano mécanique de Conlon Nancarrow – (1996), de Gnarly Buttons, pour clarinette et ensemble de chambre (1996), de la pièce pour orchestre El Dorado (1991) et de diverses transcriptions pour orchestre, parmi lesquelles celles de Six Songs by Charles Ives (1989-1993), de La Lugubre Gondole de Liszt (The Black Gondola, 1990), de La Berceuse élégiaque de Busoni (1991), de quatre mélodies de Debussy extraites des Cinq Poèmes de Charles Baudelaire (Le Livre de Baudelaire, pour mezzo-soprano et orchestre, 1993), de tangos d'Astor Piazzolla (La Mufa, 1995 ; Revolucionario, 1996 ; Todo Buenos Aires, 1996).

Les attentats du 11-Septembre lui ont inspiré On the Transmigration of the Souls, pour orchestre, chœurs et sons préenregistrés, créé le 19 septembre 2002 par l'Orchestre philharmonique de New York, qui l'avait commandé. The Dharma at Big Sur, pour violon électrique et orchestre (2003), lui a été inspiré par la Californie de Jack Kerouac, Gary Snyder et Henry Miller. My Father Knew Charles Ives (2003) évoque l'enfance du compositeur dans le New Hampshire.

Ces œuvres de la maturité, très virtuoses, sollicitent énormément les interprètes, et John Adams entretient des rapports très étroits avec des formations spécialisées comme l'Ensemble Modern, le Schoenberg Ensemble, le Quatuor Kronos, ainsi qu'avec des solistes de la stature d'Emanuel Ax, Michael Collins ou Gidon Kremer.

John Adams dirige régulièrement l'Orchestre symphonique de San Francisco, l'Orchestre de Cleveland, l'Orchestre philharmonique de New York, l'Orchestre symphonique de Chicago, l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam, l'Orchestre symphonique de la B.B.C., le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin. Il n'hésite pas à faire figurer dans un même programme ses propres œuvres et celles de compositeurs aussi différents que Debussy, Ives, Stravinski, Ravel, Sibelius, Bartók, Zappa, Reich, Glass, Miles Davis ou Duke Ellington.

— Patrick WIKLACZ

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Pour citer cet article

Patrick WIKLACZ. ADAMS JOHN (1947- ) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009

Médias

John Adams - crédits : Margaretta Mitchell

John Adams

<it>Nixon in China</it>, J. Adams - crédits : Robbie Jack/ Corbis/ Getty Images

Nixon in China, J. Adams

Autres références

  • MUSIQUES MINIMALISTES ET RÉPÉTITIVES - (repères chronologiques)

    • Écrit par
    • 844 mots

    1935-1937 Les quatre pionniers des musiques minimalistes et répétitives, tous américains, naissent dans un laps de temps d'un an et demi : Terry (Mitchell) Riley le 24 juin 1935, à Colfax, en Californie ; La Monte (Thornton) Young le 14 octobre 1935, à Bern, dans l'Idaho ; Steve (Stephen Michael)...

  • OPÉRA - Histoire, de Pelléas à nos jours

    • Écrit par et
    • 6 050 mots
    • 10 médias
    ...technologies interactives à la scène lyrique, avec l'aide du cinéaste Peter Greenaway (Writing to Vermeer, 1999), dans une esthétique proche du zapping. Mais celui qui a le mieux su dépasser le snobisme ambiant est John Adams, dont The Death of Klinghoffer (1991), à partir d'un fait réel (la prise d'otages...