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RITTER JOHANN WILHELM (1776-1810)

Physicien et chimiste allemand né à Samitz (Silésie) et mort à Munich. Autodidacte, Johann W. Ritter se rend à Iéna, à l'âge de dix-neuf ans, pour étudier la physique et la chimie ; il devient l'un des partisans de la Naturphilosophie naissante.

Il réalise plusieurs expériences sur les phénomènes galvaniques, qu'il s'efforce de généraliser à tous les corps d'origine organique ou minérale. Postulant une parfaite identité entre les phénomènes galvaniques et ceux de la vie, il développe des spéculations fantastiques selon lesquelles la matière inerte doit être considérée comme une matière vivante demeurée à un stade inférieur d'évolution. Il entreprend de même une longue série d'expériences par lesquelles il cherche à établir l'existence d'une continuité entre les phénomènes de la nature et les processus psychiques. Ses théories de la « conscience passive » et du somnambulisme sont de pures aberrations.

Son invention de la pile sèche le fait parfois considérer comme le fondateur de l'électrochimie, ce qui est très contestable. Ami de Novalis, Ritter était membre de la Bayerische Akademie der Wissenschaften de Munich.

— Georges KAYAS

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Écrit par

  • : maître de recherche au CNRS, physique corpusculaire

Classification

Pour citer cet article

Georges KAYAS. RITTER JOHANN WILHELM (1776-1810) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ULTRAVIOLET

    • Écrit par Jacques ROMAND, Boris VODAR
    • 4 449 mots
    • 2 médias
    ...rayonnement, en particulier le cristallin : l'opération de la cataracte a pour conséquence d'étendre le domaine de vision dans l'ultraviolet. En 1801, Johann W. Ritter mit en évidence un rayonnement au-delà de la région visible du spectre, par son action photochimique sur les sels d'argent, et ouvrit...

Voir aussi