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CALE J. J. (1938-2013)

Le chanteur et guitariste américain J. J. Cale est l’auteur de standards du rock, tels que Cocaine et Call Me the Breeze. Son apport au « Tulsa Sound », style de rock décontracté et teinté de blues, a fait de lui une référence majeure pour de nombreux musiciens, parmi lesquels Eric Clapton et Mark Knopfler, le chanteur et guitariste de Dire Straits.

John Weldon Cale, dit J. J. Cale, naît le 5 décembre 1938 à Oklahoma City (Oklahoma). Il grandit à Tulsa et apprend la guitare en puisant à des sources aussi diverses que le jazz, la country, le western swing et le rhythm and blues. À dix-sept ans, il se produit avec des formations locales, notamment au côté de Leon Russell, et compose peu après ses premiers morceaux. Dans les années 1960, J. J. Cale travaille comme musicien de studio et ingénieur du son à Los Angeles avant de retourner dans son État natal, où il enchaîne les petits boulots. Lorsqu’en 1970 Eric Clapton reprend AfterMidnight, une des chansons écrites et enregistrées par Cale à Los Angeles, le succès est immense.

En 1972, avec la parution de l’album Naturally, qui contient notamment les titres AfterMidnight,Crazy Mama, Magnolia, le style de J. J. Cale s’affirme : des productions épurées, une voix lancinante, souvent marmonnée, un jeu de guitare décontracté et sobre. Malgré le succès, l’artiste reste discret et se consacre à la création et à l’enregistrement de ses morceaux. En 1976, Troubadour paraît avec le fameux titre Cocaine dont Eric Clapton fera un classique l’année suivante en le reprenant sur son album Slowhand. De nombreux albums suivront, parmi lesquels 5 (1979), Grasshopper (1982), Closer to You (1994) ou encore Guitar Man (1996). Cultivant l’anonymat, le guitariste refuse toute autopromotion et accorde peu d’interviews. Ses chansons mènent de leur côté une vie indépendante et sont interprétées par des musiciens tels que Santana et Lynyrd Skynyrd. Conjointement à l’élaboration de ses albums, J. J. Cale collabore avec d’autres artistes, comme Neil Young ou encore son ami Leon Russell. De nombreux autres musiciens lui demandent de participer à leurs enregistrements avec sa voix simple et chaude et son jeu chaloupé à la guitare. J. J. Cale remporte avec Eric Clapton un Grammy Award pour l’album The Road to Escondido (2006). Il meurt le 26 juillet 2013 à La Jolla (Californie).

— Universalis

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  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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Universalis. CALE J. J. (1938-2013) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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