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VENDÉE GUERRES DE

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La fin de la guerre

Après Thermidor (juillet 1794), des négociations se nouent entre Charette et les représentants de la Convention ; un traité de paix est signé à La Jaunaye, près de Nantes, en février 1795, qui accorde la liberté des cultes, transforme les soldats de Charette en gendarmes et prévoit d'indemniser les populations. La paix est de courte durée, mais elle montre que les mécontentements – notamment religieux – priment sur la restauration de la royauté. Le débarquement de Quiberon (juin-juillet 1795) entraîne un renouveau militaire en Vendée : Charette repart en campagne, mais seul, le comte d'Artois qui a débarqué sur l'île d'Yeu en novembre 1795 ne vient pas le rejoindre. Le nouveau commandant des armées républicaines, Hoche, adopte une politique habile, qui ménage les ruraux. Charette est abandonné par ses troupes et, lorsque Stofflet reprend la guerre, les deux chefs, isolés, sont finalement capturés, traduits devant des tribunaux qui les condamnent à mort ; ils sont exécutés, le premier à Nantes, le second à Angers. La guerre de Vendée en elle-même est morte.

Le bilan de cette guerre est catastrophique. L'ensemble de la « région-Vendée » a perdu environ 200 000 personnes, pour une cause ou une autre. Certaines communes ont perdu entre 25 et 30 p. 100 de leur population.

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Pour citer cet article

Jean-Clément MARTIN. VENDÉE GUERRES DE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 10/02/2009

Autres références

  • CADOUDAL GEORGES (1771-1804)

    • Écrit par
    • 1 137 mots

    Georges Cadoudal est une figure de la chouannerie, à laquelle il a donné une image d'intransigeance et de forte conviction religieuse, finalement consacrée par l'exécution, en place publique, pour complot contre le Premier consul. L'itinéraire politique de ce chouan emblématique s'est bâti contre...

  • CARRIER JEAN-BAPTISTE (1756-1794)

    • Écrit par
    • 220 mots

    Le plus fameux de ceux que Michelet a appelés « les missionnaires de la Terreur ». Fils d'un cultivateur aisé du Cantal, procureur à la veille de la Révolution, Carrier est élu par son département d'origine à la Convention. Il siège à la Montagne, vote la mort du roi, prend parti contre les Girondins....

  • CHARETTE DE LA CONTRIE FRANÇOIS DE (1763-1796)

    • Écrit par
    • 584 mots

    Charette est incontestablement le chef vendéen le plus connu, et en même temps le plus contesté. Sa courte vie est marquée en effet par des épisodes contradictoires. Après avoir mené une carrière d'officier de marine, et avoir émigré un court laps de temps, il renoue avec sa vie de petit...

  • CHOUANNERIE

    • Écrit par
    • 1 682 mots
    • 1 média
    ...de l'absence de coordination entre les insurrections comme de la médiocrité de leur armement. Cependant, les causes du mécontentement n'ont pas disparu. Une petite partie des ruraux vaincus s'engage dans les armées vendéennes, comme Cadoudal. La plus grande partie attend le passage des Vendéens au nord...
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