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Fragmente-Stille, an Diotima, NONO (Luigi)

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En quatre mouvements, Fragmente-Stille, an Diotima ne comporte pas de thèmes musicaux clairement définis dont on puisse se souvenir, pas de développements durables; l'œuvre ne présente pas d'élaboration ni de diminution des tensions, pas de grande construction en arche. Le «discours musical, fragmenté par de nombreux silences, [se fait] imprévisible, énigmatique» (Jürg Stenzl). L'expressivité des figures individuelles ainsi que l'extraordinaire spectre dynamique suscitent cependant rapidement la curiosité: parfois se dévoilent des relations à peine perceptibles, des motifs musicaux en rappellent d'autres – la pièce comporte des citations d'autres compositeurs –, certains rythmes et certains timbres peuvent devenir prédominants et apparaître alors plus familiers, plus repérables à l'écoute.

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Écrit par

  • : musicologue, analyste, cheffe de chœur diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, chargée de cours à Columbia University, New York (États-Unis)

Pour citer cet article

Juliette GARRIGUES. Fragmente-Stille, an Diotima, NONO (Luigi) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009