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ÉTRUSQUES, en bref

L’état de la recherche sur la civilisation étrusque fait l’objet en 2013 de deux expositions, Les Étrusques, un hymne à la vie au musée Maillol à Paris (18 septembre 2013-9 février 2014) et Les Étrusques et la Méditerranée. La cité de Cerveteri au musée du Louvre-Lens (5 décembre 2013-10 mars 2014). Si cette seconde manifestation est centrée autour d’une des plus grandes cités-États d’Étrurie, celle du musée Maillol permet de parcourir l’ensemble de la civilisation étrusque et de suivre l’évolution de son art, toujours marqué d’influences helléniques.

L’art des nécropoles étrusques

La civilisation étrusque est la première d’Italie puisqu’elle se développe au Ier millénaire avant notre ère, depuis la période dite « villanovienne » (ixe-viiie siècle av. J.-C.) jusqu’au règne d’Auguste (27 av. J.-C.-14 apr. J.-C.). Les Étrusques avaient su donner une certaine forme d’unité à ce pays. Leurs fresques funéraires sont une des productions majeures de ce peuple, en particulier celles de la nécropole des Monterozzi à Tarquinia (tombe du Navire), datées pour la grande majorité du vie au iiie siècle avant notre ère. Beaucoup de ces peintures montrent des scènes de banquet, des danses, des jeux sportifs, athlétiques et hippiques : ce sont en fait les diverses phases du rituel qui ponctuaient les funérailles des personnages appartenant à la couche la plus élevée de la société étrusque, car toute cette organisation était coûteuse. D’ailleurs, les tombes peintes sont elles-mêmes en minorité (2 ou 3 p. 100) à l’intérieur de la nécropole.

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Jean-Paul THUILLIER. ÉTRUSQUES, en bref [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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