Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Elektra, STRAUSS (Richard)

Forme - Monologue

L'ouvrage n'est pas long – à peine plus d'une heure et demie – mais le rôle-titre est presque toujours en scène et soumis à des exigences de puissance, de tension et d'intensité qui ne se relâchent jamais. Son grand moment est ce monologue introductif, passage névrotique où Elektra invoque la mémoire de son père assassiné, Agamemnon, et passe par des états d'âme allant de l'amour filial à l'imprécation exaltée, de la rancœur morbide aux appels à la vengeance sanglante. On assiste à une incoercible progression vers la sauvagerie, la chanteuse et l'orchestre s'enflammant mutuellement jusqu'à un paroxysme de violence.

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : agrégé de l'Université, docteur ès lettres, maître de conférences à l'université de Lille-III-Charles-de-Gaulle, critique musical

Pour citer cet article

Christian MERLIN. Elektra, STRAUSS (Richard) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009