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DUPONT AURÉLIE (1973- )

Aurélie Dupont - crédits : C. Larillot/ Gallery Stock/ Photononstop

Aurélie Dupont

La danseuse française Aurélie Dupont, étoile de l’Opéra de Paris de 1998 à 2015, aura incarné à la perfection toutes les héroïnes qui peuplent le répertoire de cette institution. Elle entretient également une passion pour la danse contemporaine qu’elle a pu développer avec les plus grands chorégraphes de notre temps – Pina Bausch, William Forsythe et Trisha Brown –, qui lui ont offert quelques-uns de ses plus beaux rôles.

Une danseuse à la technique implacable

Née à Paris le 15 janvier 1973, d’un père professeur et chercheur en médecine et d’une mère infirmière, Aurélie Dupont, enfant timide et très réservée, rêve de devenir pianiste concertiste. Mais ses parents ne l’encouragent pas dans cette voie, peut-être pour lui éviter de se refermer davantage sur elle-même. Comme ses deux sœurs (la cadette fera notamment carrière au Ballet national de Marseille et au Ballet de l’ Opéra de Lyon), elle se tourne alors vers la danse. Elle s’initie à cet art à l’âge de neuf ans avec Claudine Anglard-Cavret, qui, repérant ses dons, la présente à l’ancienne étoile Liane Daydé. Celle-ci la prépare au concours d’entrée de l’école de danse de l’Opéra de Paris, où elle est admise en 1983, à l’âge de dix ans, après seulement trois mois d’apprentissage.

Tenace et travailleuse, Aurélie Dupont intègre à l’âge de seize ans le corps de ballet. C’est un soulagement, tant le système pédagogique de l’école de danse est demeuré pour elle un souvenir douloureux. Elle doit sa réussite à un acharnement perfectionniste et se révèle une des danseuses dont la technique est la plus accomplie. Elle dira plus tard que cette virtuosité hors du commun lui a permis de préserver une sensibilité et une fragilité enfouies, mais aussi d’atteindre son but. En effet, depuis son entrée dans la compagnie, elle s’imagine au sommet. Elle se présente en 1992 au Concours international de Varna (Bulgarie) et obtient la médaille d’or. Elle est nommée première danseuse en 1996. Angelin Preljocaj lui offre le duo L’Annonciation en 1996, avant de créer avec elle Casanova, en 1998.

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Écrit par

  • : écrivaine, journaliste dans le domaine de la danse

Classification

Pour citer cet article

Agnès IZRINE. DUPONT AURÉLIE (1973- ) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Média

Aurélie Dupont - crédits : C. Larillot/ Gallery Stock/ Photononstop

Aurélie Dupont

Autres références

  • LEGRIS MANUEL (1964- )

    • Écrit par Jean-Claude DIÉNIS, Agnès IZRINE
    • 1 198 mots
    • 1 média
    ...ensuite Manuel Legris dans Phrases de Quatuor (2003) de Maurice Béjart, Variations sur Carmen, que Roland Petit écrit pour lui, Doux Mensonges. Il faut qu'une porte (2004), un duo de Jiri Kylian qu'il interprète avec Aurélie Dupont, O Zlozony/OComposite (2004 et 2007) de Trisha Brown.

Voir aussi