Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

ALLOGAMIE

Ce terme est synonyme, pour les plantes à fleurs, de pollinisation croisée ou allopollinisation, qui se trouve assurée par blocage de l'autopollinisation, grâce à des barrières d'autostérilité d'origine génique, parfois renforcées par des dispositifs spéciaux tels que l'hétérostylie. Ainsi, chez les primevères, il existe des fleurs à style court et étamines hautes dans la corolle, et des fleurs à style long et étamines enfoncées, ce qui supprime l'efficacité des insectes butineurs ; en outre, le calibre des grains de pollen et des papilles du stigmate ne coïncident pas dans une même fleur ; enfin, une inhibition physiologique empêche l'autopollinisation. L'allogamie garantit un certain brassage des gènes à chaque génération, et la génétique des populations qui la présentent s'en trouve donc marquée.

— Jacques DAUTA

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Jacques DAUTA. ALLOGAMIE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • FLEUR

    • Écrit par Louis EMBERGER, Michel FAVRE-DUCHARTRE, Georges MANGENOT, Paul ROLLIN
    • 7 638 mots
    • 8 médias

    La fleur n'est pas un organe morphologiquement défini. Chez les Angiospermes les moins évoluées, la fleur est évidemment, comme Goethe lui-même l'avait découvert, un rameau feuillé (système d'axes foliarisés) très contracté, dans le prolongement de dispositifs déjà réalisés chez des Végétaux...

Voir aussi