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SPONGIAIRES

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Écologie

De nos jours les Hexactinellides, surtout les Lyssakides, semblent adaptés à des températures très basses : ils vivent dans les abysses jusqu'à 4 800 mètres (2 0C), tandis que vers 500 de latitude, dans les eaux subarctiques, on les récolte entre 20 et 30 mètres.

Les Démosponges (Choristides, Lithistides, Sclérosponges) et les Calcisponges sont en majorité littoraux (entre 0 et 300 m, limite impérative pour tous les Ischyrosponges), étant liés à tous les biotopes algaires y compris les récifs, en pleine zone photique donc, et la luminosité est contrôlée par l'installation des plus sensibles (Spongiaires sciaphiles) dans des grottes sous-marines ou sous des pierres. Les Calcisponges non hypercalcifiés descendent jusqu'à la base du talus récifal (105 m).

Des Démosponges non calcaires, certains Céractinomorphes (Spongillides) ont conquis les eaux continentales douces ; d'autres restent dans le haut de la zone littorale, les herbiers (Haplosclérides) et les mangroves (Hadromérides). Les Lithistides, souvent de mers chaudes, présentent leur maximum de fréquentation entre 90 et 350 mètres, mais ils vivent en eaux bathyales jusqu'à près de 2 000 mètres. Certains Démosponges sont eurybathes et disposés autour des aires polaires (tel l'Halichondridé Tedania qui atteint 2 880 m dans l'Antarctique).

Ces données sont difficilement applicables pour les temps géologiques antérieurs au Miocène, car les fonds océaniques étaient alors aussi chauds que, sous les tropiques, les eaux de surface actuelles.

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Écrit par

  • : maître de recherche au C.N.R.S.
  • : professeur honoraire à la faculté des sciences de Paris
  • : ancien professeur à la faculté des sciences, université de Montpellier

Classification

Pour citer cet article

Geneviève TERMIER, Henri TERMIER et Odette TUZET. SPONGIAIRES [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009

Médias

Spongiaires : structure - crédits : Encyclopædia Universalis France

Spongiaires : structure

Choanocyte d'Éponge - crédits : Encyclopædia Universalis France

Choanocyte d'Éponge

Fécondation chez les Éponges calcaires - crédits : Encyclopædia Universalis France

Fécondation chez les Éponges calcaires

Autres références

  • ANIMAUX MODES D'ALIMENTATION DES

    • Écrit par et
    • 4 312 mots
    Courant flagellaire (Spongiaires) : le corps des éponges est traversé en permanence par un courant d'eau provoqué par le battement des flagelles des cellules dénommées choanocytes. Ceux-ci capturent les particules alimentaires et les phagocytent ; l'eau est ensuite évacuée vers l'extérieur par un «...
  • CIRCULATOIRES (SYSTÈMES) - Les systèmes circulatoires des animaux

    • Écrit par
    • 4 530 mots
    • 7 médias
    Dans les phylums inférieurs d'invertébrés, spongiaires et cœlentérés, dont la paroi est constituée de deux feuillets, endoderme et ectoderme, le seul liquide extracellulaire est interstitiel (espaces intercellulaires). Le troisième feuillet, ou mésoderme, apparaissant chez les tridermiques, peut...
  • COLLAGÈNE

    • Écrit par
    • 3 434 mots
    • 4 médias
    Déjà chez les Porifera (ou Spongiaires), on retrouve plusieurs types de collagènes, comme les fines fibrilles de collagène intercellulaire, (spongine A), et les grosses fibres, macroscopiquement visibles, qui forment la trame solide de ces animaux que J. Gross, qui les a le premier étudiées, a appelé...
  • PHYLOGÉNIE ANIMALE

    • Écrit par
    • 11 693 mots
    ...l'acquisition de la pluricellularité conduit au premier grade, celui des parazoaires (terme introduit par Sollas en 1884), qui correspond aux éponges ou spongiaires. Cette transition évolutive serait récapitulée, au cours du développement embryonnaire de tout animal, par le passage du zygote unicellulaire...