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ŚŪNYATĀ ou VACUITÉ

Articles

  • BOUDDHISME (Histoire) - Littératures et écoles bouddhiques

    • Écrit par André BAREAU
    • 5 970 mots
    ...bord de la basse Krishnā. Il s'agit bien là d'une école doctrinale et non d'une secte religieuse, car Nāgārjuna, l'un des plus grands penseurs indiens, entendait seulement démontrer la thèse de la vacuité universelle, thème central des Prajñāpāramitā-sūtra, à l'aide d'une dialectique particulière...
  • BOUDDHISME (Les grandes traditions) - Bouddhisme indien

    • Écrit par Jean FILLIOZAT, Pierre-Sylvain FILLIOZAT
    • 10 641 mots
    • 1 média
    ...Hīnayāna (« voie inférieure »). Ce qui les distingue de ces dernières, même si elles leur doivent des idées, c'est leur insistance sur l'enseignement de la vacuité totale des choses (dharma-śūnyatā), en plus de la vacuité de la personne (pudgala-śūnyatā), la conception d'une...
  • CANDRAKĪRTI (fin VIe s.)

    • Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
    • 562 mots

    Un des plus grands maîtres de l'école mādhyamaka. Candrakīrti serait né au Samanta, dans le sud de l'Inde. Élève de Kamalabuddhi, il découvre par lui les œuvres de Nāgārjuna, de Buddhapālita et de Bhāvaviveka. Établi à Nālandā, il se trouva en concurrence avec Candragomin, de l'école yogācāra....

  • DINNĀGA ou DIGNĀGA (VIe s.)

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 152 mots

    L'un des maîtres les plus importants de la logique bouddhique vivant au vie siècle. Dinnāga (on écrit aussi Dignāga) appartenait à l'école illustrée par Vasubhandu (de peu son aîné), qui tenait que les prétendues réalités du monde phénoménal ne sont, en fait, que des représentations (...

  • NĀGĀRJUNA (150?-? 250)

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 510 mots

    Du plus célèbre philosophe bouddhiste, de Nāgārjuna, on ne sait rien de certain, pas même l'époque exacte où il vécut, et l'on est obligé de s'en tenir à ce que dit de lui la tradition. Celle-ci assure qu'il naquit dans le sud-est de l'Inde (Andhra Pradesh), donc en pays dravidien. Brahmane de...

  • NIRVĀṆA ET SAṂSĀRA

    • Écrit par André BAREAU
    • 3 532 mots
    ...ultime cachée derrière les apparences de celui-ci, son aspect incomposé (asaṃskṛta), éternel, immuable, autrement dit sa nature de « vacuité » ( śūnyatā), laquelle n'en est pas moins elle-même vide de nature propre. Le salut est atteint lorsque cesse le jeu des phénomènes et qu'on connaît enfin...
  • TANTRISME

    • Écrit par André PADOUX
    • 9 450 mots
    ...tantrisme bouddhique reste toutefois lié à cette philosophie, car il a conservé l'enseignement fondamental des écoles mādhyamika et yogācāra sur la śūnyatā, la vacuité, qui est la réalité ultime, et sur le fait que tout ce qui constitue le monde n'a en définitive d'autre nature que celle du ...
  • TIBET (XIZIANG)

    • Écrit par Universalis, Chantal MASSONAUD, Luciano PETECH, David SNELLGROVE, Pierre TROLLIET
    • 26 820 mots
    • 12 médias
    ...des disciples choisis, spécialement Ānanda et Subhūti, particulièrement révérés dans la tradition Mahāyāna. Le thème principal de cette section est la doctrine de la vacuité de tous les phénomènes et noumènes, et par conséquent l'identification absolue, du point de vue de la sagesse suprême, des mondes...
  • VAJRAYĀNA

    • Écrit par Corrado PENSA
    • 2 559 mots
    ...Mahāyāna, dont les deux écoles centrales sont celle du Mādhyamika et celle du Yogācāra. La première insiste principalement sur la non-substantialité ( śūnyatā) non seulement d'un principe individuel permanent (ātman), comme faisait déjà le Hīnayāna, mais aussi de tous les concepts possibles....
  • ZEN

    • Écrit par Claude GRÉGORY
    • 18 747 mots
    Préexistante dans la tradition bouddhique, la notion de śūnyatā occupe ici le premier rang. On a inlassablement répété – et avec raison – que, n'était l'accent mis sur elle, le Mahāyāna n'aurait pas de contenu vraiment propre. Comparable en cela à celui de dao en chinois,...