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DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

Articles

  • DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

    • Écrit par Universalis, Maurice de GANDILLAC
    • 6 224 mots

    Le franciscain Duns Scot – le Docteur subtil – attire par une certaine modernité de pensée plus encore qu'il ne rebute par les difficultés ou les finesses de son système. Une des clefs du scotisme est sa réaction contre le primat de l'intellect, lié à une certaine lecture d'...

  • AUGUSTINISME

    • Écrit par Michel MESLIN, Jeannine QUILLET
    • 5 572 mots
    C'est sans doute dans l'œuvre de Jean Duns Scot († 1308) que l'on trouve la synthèse la plus complète entre un augustinisme strict et un aristotélisme mêlé, par ses filières arabes, de néo-platonisme : il édifie une métaphysique subtile et profonde par laquelle il expose comment, à partir de l'essence...
  • AVICENNE, arabe IBN SĪNĀ (980-1037)

    • Écrit par Henry CORBIN
    • 8 902 mots
    • 1 média
    ...nécessaire entre la cosmologie et la gnoséologie, la sotériologie et les hiérarchies célestes, tout cela s'effondre. Le fin mot de l'affaire, c'est chez Duns Scot, semble-t-il, que nous le trouvons plus tard. Certes, Duns Scot eut une compréhension subtile et approfondie des thèses avicenniennes ; sa métaphysique...
  • GODEFROID DE FONTAINES (av. 1250-apr. 1305)

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 639 mots

    Né près de Liège, ce clerc séculier fut étudiant à l'université de Paris vers 1270 et assista à la grande querelle entre Thomas d'Aquin, Gérard d'Abbeville et Siger de Brabant. Puis il suivit les leçons d'Henri de Gand et défendit contre lui le thomisme. Régent de...

  • HENRY DE HARCLAY (1270 env.-1317)

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 386 mots

    Étudiant à Oxford, puis à Paris, ordonné prêtre en 1297, Henry de Harclay enseigna la philosophie à l'université d'Oxford, dont il devint chancelier en 1312, et fut ensuite nommé évêque de Lincoln. Toute sa vie, il s'opposa aux Dominicains, mais c'est contre Jean Duns...

  • INFINI, philosophie

    • Écrit par Emmanuel LÉVINAS
    • 6 354 mots
    ...puissance absolue, en Dieu. Mais désormais la finitude est signe d'imperfection, mesurant la distance entre la créature et Dieu, parfait et infini. Et Duns Scot (1265-1308), partisan de l'univocité de l'être, suggère que la créature ressemble au Créateur plus que ne le pensaient les philosophes de l'analogie...
  • MODALITÉS, logique

    • Écrit par Pascal ENGEL
    • 7 573 mots
    • 1 média
    ...si une possibilité non réalisée est une possibilité réelle ou non. Ce paradigme fut néanmoins contesté, à partir du xive siècle, en particulier par Duns Scot, pour qui le domaine de la possibilité est un domaine infini de possibilités ou d'alternatives qui peuvent ou non être réalisées, c'est-à-dire...
  • OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC, Jeannine QUILLET
    • 6 678 mots
    • 1 média
    ...l'action, le volibile, ne peut être que « connotatif ». Loin de renvoyer à un « bien en soi », il se réfère aux libres décisions divines. Duns Scot soulignait déjà le caractère contingent de la deuxième table du Décalogue (les commandements qui concernent les rapports entre les hommes) ;...
  • SOMME DE LOGIQUE, Guillaume d'Ockham - Fiche de lecture

    • Écrit par Joël BIARD
    • 1 137 mots
    • 1 média
    ...déploie dans la critique des universaux et dans la théorie des catégories. Ockham critique toute théorie réaliste de l’universel, en particulier celle de Jean Duns Scot (1268 env.-1308) qui posait une identité réelle mais une différence formelle entre la nature commune et la différence individuelle. Quant...