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6-9 mai 1998

Espagne. Nouveaux attentats de l'E.T.A

Le 6, un conseiller municipal conservateur de Pampelune, Tomas Caballero, est assassiné par des membres présumés de l'E.T.A. En mars et encore au début du mois, plusieurs commandos de l'organisation séparatiste basque avaient été démantelés. Cette poursuite des attentats malgré les succès de la police traduit l'impuissance du gouvernement, qui refuse d'engager des négociations avec l'E.T.A. tant que celle-ci ne mettra pas fin à ses actions violentes. Cette impasse est dénoncée par le Parti nationaliste basque (P.N.V.), pourtant allié du Parti populaire au pouvoir.

Le 8, un sous-lieutenant de la garde civile à la retraite, Alfonso Parada, est assassiné à Vitoria. L'attentat est attribué à l'E.T.A.

Le 9, trente-cinq mille personnes hostiles à l'E.T.A. défilent dans les rues de Vitoria. Sur place, le président du gouvernement José Maria Aznar réaffirme très fermement son refus de négocier avec l'E.T.A., rejetant les appels au dialogue lancés par le P.N.V., et s'en prend violemment à Herri Batasuna, « vitrine politique » de l'E.T.A., qui qualifie ses propos de « déclaration de guerre ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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