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4-24 août 2010

France. Réactions face à la politique sécuritaire du gouvernement

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Le 4, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, accompagné du nouveau préfet de l'Isère Éric Le Douaron, effectue une patrouille avec les policiers de la brigade anticriminalité de Grenoble. Le président Sarkozy y avait annoncé, en juillet, le lancement d'une « véritable guerre [...] aux trafiquants et aux délinquants », proposant notamment de déchoir de la nationalité française certains criminels d'origine étrangère.

Le 11, l'ancien Premier ministre Alain Juppé affirme sur son blog que la politique sécuritaire ne doit pas donner lieu à des « exagérations peu compatibles avec nos valeurs fondamentales ».

Le 14, le ministre de l'Industrie et maire (U.M.P.) de Nice Christian Estrosi propose, dans un entretien avec la presse, « que les municipalités qui ne se conforment pas à leurs obligations de sécurité, de prévention de la délinquance, de lutte contre l'absentéisme scolaire et de réforme des règles de l'urbanisme soient condamnées à une très forte amende ». Il vise explicitement les municipalités socialistes de Lille et de Grenoble.

Le 17, le président de l'Association des maires de France Jacques Pélissard (U.M.P.) déclare que « l'idée de sanctionner les maires n'est ni réaliste ni applicable ».

Le 24, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin dénonce sur une chaîne de radio la « dérive droitière » de l'U.M.P. en matière de sécurité.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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