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3-23 décembre 1996

France. Attentat meurtrier dans le R.E.R. parisien

Le 3, l'explosion d'une bombe artisanale dans une rame du R.E.R. parisien stationnée dans la gare de Port-Royal cause la mort de deux personnes et en blesse très grièvement trois autres, dont deux décéderont les jours suivants. La similitude avec l'attentat perpétré sur la même ligne, à la station Saint-Michel, en juillet 1995, oriente les enquêteurs vers la piste islamiste. Depuis quelques mois, les services de renseignement s'inquiétaient de la reconstitution de réseaux de soutien au Groupe islamique armé (G.I.A.), après le démantèlement de ceux qui avaient été responsables des attentats de 1995. Le plan Vigipirate est aussitôt réactivé.

Le 23, le chef de l'État est informé du contenu d'une lettre que lui a adressée quelques jours plus tôt le G.I.A. et dans laquelle celui-ci menace de poursuivre « dans la voie des tueries et des massacres » si Paris ne cesse pas « tout soutien » au régime algérien, ne verse pas un « tribut » en échange de la vie des Français résidant en Algérie et ne favorise pas la libération de l'ancien chef du G.I.A., Abu Adlan Abdelhaq Layada, détenu en Algérie. Le texte contient une revendication implicite de l'attentat du 3.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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