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3-17 août 2000

États-Unis. Investiture de George W. Bush et d'Al Gore par les conventions de leur parti

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Le 3, les délégués républicains, réunis en convention à Philadelphie depuis le 31 juillet, investissent George W. Bush, gouverneur du Texas, comme candidat de leur parti à l'élection présidentielle de novembre. Son colistier est Dick Cheney, représentant de l'aile droite du Parti républicain. Dans son allocution, le candidat républicain développe le thème du « conservatisme de la compassion » sous lequel il a placé sa campagne : il s'agit de « mettre les valeurs du conservatisme au service de la lutte pour la justice et pour l'égalité des chances ». Les questions sociales occupent donc une large place dans le programme de George W. Bush à côté de la réduction des impôts et de la lutte contre l'avortement. Dans le domaine militaire, il se dit favorable au déploiement du système de défense antimissiles. Les jours suivants, George W. Bush prend, dans les sondages, une quinzaine de points d'avance sur Al Gore.

Le 8, le candidat à l'investiture du Parti démocrate, le vice-président Al Gore, annonce que son colistier sera Joe Lieberman, sénateur du Connecticut et juif pratiquant, apte à séduire la frange centriste des démocrates.

Le 14, en ouverture de la convention démocrate qui se tient à Los Angeles, le président Clinton prononce un discours d'adieu dans lequel il revendique la paternité « du plus long cycle d'expansion économique de l'histoire » des États-Unis.

Le 17, Al Gore et Joe Lieberman sont investis par la convention démocrate. Dans le discours de présentation de son programme, très marqué à gauche, le vice-président plaide en faveur d'une « Amérique meilleure, plus juste, plus prospère ». Il promet des réductions d'impôts « pour les familles laborieuses », le remboursement de la dette publique, le renforcement de la protection sociale et de la politique familiale, l'augmentation du salaire minimum, la défense du droit à l'avortement et une réforme du système de financement électoral. En matière de politique étrangère, il prône une Amérique ouverte, mais bien défendue, ainsi que la pratique d'un libre-échange juste et réglementé. Après la convention de Los Angeles, la cote de popularité d'Al Gore remonte.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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