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27 mars-1er avril 1997

France - Gabon. Implication du président Omar Bongo dans l'affaire Elf-Bidermann

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Le 27, à la demande du juge Éva Joly, chargée de l'instruction de l'affaire Elf-Bidermann, la justice genevoise place sous séquestre un compte bancaire ouvert au nom d'une société immatriculée dans les îles Vierges britanniques et qui abriterait des fonds appartenant à l'État gabonais, ou même au président Bongo. L'affaire, qui a occasionné la mise en examen, en juillet 1996, de Loïk Le Floch-Prigent, ancien P.-D.G. du groupe pétrolier français, concerne certaines relations inexpliquées entre Libreville, Elf-Gabon et le groupe textile de Maurice Bidermann.

Le 30, Omar Bongo, qui avait déjà fait part à Jacques Chirac, le 18, de ses inquiétudes au sujet des investigations menées par le juge Joly, dénonce auprès de son homologue français ces « atteintes à la souveraineté de son pays ».

Le 1er avril, la présidence gabonaise déclare, dans un communiqué, que « l'affaire Elf-Bidermann [...] ne concerne pas l'État gabonais ».

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