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25-30 novembre 1999

France. Nouveaux attentats en Corse et proposition de dialogue du Premier ministre

Le 25, deux attentats à l'explosif, annoncés par un appel téléphonique anonyme, frappent quasi simultanément, en plein jour, les locaux de l'U.R.S.S.A.F. et de la Direction départementale de l'équipement, à Ajaccio, causant d'importants dégâts. Il est rare, en Corse, que des attentats soient perpétrés de jour. La préfecture annonce la réactivation du plan Vigipirate.

Le 26, lors d'un vote à l'Assemblée de Corse, les indépendantistes de Corsica Nazione dénoncent ces actions, mais refusent d'en condamner les auteurs.

Le 27, une manifestation contre la violence ne réunit que 2 000 personnes à Ajaccio.

Le 30, le Premier ministre, Lionel Jospin, se dit prêt à recevoir l'ensemble des élus corses, « face au sentiment de malaise et de crispation qui persiste », pour écouter leurs « propositions ». Il avait jusque-là subordonné toute « évolution » du dossier corse à la condamnation de la violence par les élus nationalistes. Ces derniers acceptent son invitation.

Le 30 également, une organisation nationaliste inconnue, Clandestinu, revendique les attentats perpétrés le 25.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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