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2 janvier-19 février 2021

France - Mali - Niger. Pertes françaises et opération djihadiste

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Le 2, deux soldats français de la force Barkhane sont tués par un engin explosif improvisé à Ménaka, au Mali, près de la frontière nigérienne. Fin décembre 2020, trois autres soldats français avaient été tués dans des circonstances similaires à Hombori, plus à l’ouest. Le seuil des cinquante soldats tués depuis l’engagement de la France dans la région en 2013 est franchi.

Le 3, une centaine de civils sont tués lors d’attaques de groupes djihadistes contre deux villages situés au nord de Niamey, au Niger, dans cette même zone des « trois frontières » où la force Barkhane est déployée.

Le 3 également, les forces françaises effectuent une frappe aérienne contre une position djihadiste à Bounti, au Mali, toujours dans cette même région. Elles sont accusées d’avoir tué des civils réunis pour un mariage.

Le 19, un an après avoir ordonné le déploiement de six cents soldats supplémentaires dans la région, ce qui a porté les effectifs de Barkhane à cinq mille cent hommes, le président Emmanuel Macron affirme son intention d’« ajuster l’effort » de la force française, alors que le déploiement des troupes de la coalition du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie) tarde à se concrétiser.

Le 30, un rapport de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) confirme que la frappe française contre Bounti a tué au moins vingt-deux personnes, dont dix-neuf civils et trois membres du groupe armé terroriste de la katiba Serma, affiliée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).

Le 19 février, à l’issue d’un sommet en visioconférence avec les chefs d’État des pays du G5 Sahel, le président Emmanuel Macron confirme le maintien des effectifs de la force Barkhane.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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