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1er-31 décembre 1982

Pologne. Suspension de l'état de guerre

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Le 1er, l'épiscopat se réunit pour la première fois depuis la mise hors la loi de Solidarité. Il demande à la population de garantir l'« ordre nécessaire » au voyage du pape, prévu à partir du 18 juin 1983.

Le 10, le président Ronald Reagan lance un appel aux dirigeants polonais pour qu'ils prennent des mesures « significatives » de libéralisation.

Le 12, dans un discours radio-télévisé, le général Jaruzelski annonce la suspension prochaine de l'état de guerre.

Le 13, les mesures accompagnant la suspension de l'état de guerre sont présentées devant la Diète. Parmi celles-ci figure la libération de tous les internés.

Le 15, Lech Wałęsa refuse de se rendre à une convocation de la police qui prétend enquêter sur des « irrégularités » dans la gestion de Solidarité.

Le 16, jour anniversaire des fusillades de Gdańsk de décembre 1970, Lech Wałęsa est empêché de prendre la parole par la police qui l'appréhende pendant neuf heures, invoquant son refus de comparaître pour l'emmener en voiture.

Le 18, la Diète adopte des mesures accompagnant la suspension de l'état de siège.

Le 23, tous les internés sont libérés, à l'exception de sept anciens dirigeants de Solidarité qui sont alors placés en état d'arrestation.

Le 27, le gouvernement décide d'attribuer aux nouvelles organisations ouvrières les biens des syndicats dissous.

Le 31, à zéro heure, l'état de guerre instauré le 13 décembre 1981 est suspendu par la junte.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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