Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

KOSSEL WALTHER (1888-1956)

Physicien allemand, né à Berlin et mort à Kassel. Walther Kossel fut professeur à l'université de Kiel (1921), puis à Dantzig et enfin à Tübingen (1947) ; en 1916, il interprète la formule de Moseley relative à la spectroscopie des rayons X, de la même manière que N. Bohr l'avait fait pour la formule de Balmer (spectre de l'hydrogène).

En 1928, il montre que la vitesse de croissance d'une face de cristal dépend presque uniquement de la fréquence de fixation des couches cristallines. En 1935, il étudie les spectres de rayons X et de rayons γ des cristaux.

C'est aux États-Unis que, avec G. N. Lewis et I. Langmuir, il mit en évidence l'exceptionnelle stabilité de la couche périphérique à huit électrons des atomes de gaz rares : néon, argon, krypton et xénon. Il étudie ensuite la liaison des atomes par des doublets électroniques ; ce qui a pour effet de permettre une meilleure compréhension des forces relatives de liaison et de leur comportement (moment dipolaire). Il constate enfin que l'interaction des rayons X monochromatiques avec le réseau cristallin à trois dimensions conduit à des effets de diffraction qui peuvent être enregistrés sur une plaque photographique. Les lignes obtenues sont des coniques. L'exploitation de ces diagrammes (dits diagrammes de Kossel) constitue l'une des méthodes les plus précises de mesure des paramètres et de l'orientation d'une cristallite (au moyen de la sonde électronique).

— Alain LE DOUARON

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Alain LE DOUARON. KOSSEL WALTHER (1888-1956) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • LIAISONS CHIMIQUES - Liaison et classification

    • Écrit par André JULG
    • 8 249 mots
    • 7 médias

    Le problème de la nature de la liaison chimique s'est posé dès que fut entrevue la structure discontinue de la matière. Depuis l'Antiquité, chaque époque s'y est intéressée, proposant des solutions adaptées à ses connaissances. Démocrite munissait les particules de petits crochets afin de leur permettre...

  • VALENCE, chimie

    • Écrit par Jacques GUILLERME
    • 2 218 mots
    • 1 média
    ...Rutherford et Niels Bohr conduisirent les théoriciens à considérer la valence comme l'expression chimique de propriétés électriques des atomes. Walther Kossel pouvait ainsi, en 1915, énoncer que « chaque élément successif [de la classification périodique] renferme un électron et une charge positive...

Voir aussi