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VARIOLE DU SINGE

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Diagnostic et dépistage de la maladie

L’examen du patient va contribuer à exclure d’autres types de maladies à éruption cutanée comme la varicelle (diagnostic différentiel le plus pertinent), la rougeole, la syphilis ou encore le syndrome pieds-mains-bouche provoqué par un virus Coxsackie. La confirmation diagnostique nécessite une analyse biologique par l’identification du génome du virus via la technique d’amplification en chaîne par polymérase en temps réel (Real Time-PCR) sur les lésions cutanées considérées comme suspectes. Les croûtes, les écouvillons obtenus en frottant plusieurs vésicules et le liquide de lésion aspiré doivent être utilisés de préférence pour la PCR, plutôt que le sang, en raison de la durée limitée de la virémie et du fait que les charges virales sont souvent importantes dans les lésions cutanées. En France, la variole du singe est une maladie à déclaration obligatoire auprès des agences régionales de santé (ARS), afin de permettre d’identifier les malades et de retracer les cas contacts. Le séquençage de l'ADN dans les échantillons positifs permet d’identifier les souches impliquées et de mieux comprendre les chaînes de transmission et les schémas de propagation. La sérologie est peu informative, notamment en raison de la cinétique d’apparition des anticorps assez tardive.

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Écrit par

  • : virologiste, maître de conférences, université de Montpellier

Classification

Pour citer cet article

Yannick SIMONIN. VARIOLE DU SINGE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 25/01/2023

Médias

Virus du <em>monkeypox</em> - crédits : Gerd Altmann/ Pixabay

Virus du monkeypox

Écureuil de Gambie (<em>Funisciurus isabella</em>) - crédits : History and Art Collection/ Alamy/ Hemis

Écureuil de Gambie (Funisciurus isabella)

Cas de <em>monkeypox</em> - crédits : Brian W.J. Mahy, BSc, MA, PhD, ScD, DSc/ OMS

Cas de monkeypox