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LARBAUD VALERY (1881-1957)

La pudeur d'un homme de lettres exemplaire

Il a toujours existé un peu à l'ombre de Gide et d'autres auteurs, vedettes de la scène littéraire ou, comme Jean Paulhan, jouissant d'un prestige certain. Servant Gallimard comme expert en littératures étrangères, Larbaud s'est contenté d'un rôle de second plan. Atteint d'aphasie, dès 1935 il a dû cesser d'écrire ; il avait déjà presque pressenti l'état de passivité muette par lequel il achèverait cette carrière sur le mode mineur. Et cependant, c'est en nombre constant que certains « happy few » apprécient et font valoir les qualités de la sensibilité unique de cette œuvre, ce qui semble assurer sa survie et sa curieuse importance. C'est finalement une juste mesure de lui-même et de la nature de ses préoccupations, plus que sa seule modestie personnelle, qui a amené Larbaud à concevoir ainsi ses écrits et à les réaliser avec tant de perfection.

— John Kenneth SIMON

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Écrit par

  • : professeur assistant (français-anglais) à l'université de l'Illinois

Classification

Pour citer cet article

John Kenneth SIMON. LARBAUD VALERY (1881-1957) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • COMMERCE, revue littéraire

    • Écrit par Jacques JOUET
    • 558 mots

    La revue Commerce, « Cahiers trimestriels publiés par les soins de Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud », donna vingt-neuf livraisons, de 1924 à 1932. Cette revue littéraire naît à l'ombre de la princesse de Bassiano et de ses proches. Outre les trois « phares » susnommés, ...

Voir aussi