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LARBAUD VALERY (1881-1957)

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Le génie du lieu littéraire

Il en va de même pour les langues et les auteurs étrangers qu'il traduit ou aide à traduire (Walt Whitman, Samuel Taylor Coleridge ; Ramón Gómez de La Serna, Gabriel Miró, Ricardo Guraldes ; James Joyce, Italo Svevo, Samuel Butler). L'anglais, l'espagnol, l'italien, comme en l'occurrence le français : autant de prétextes à l'érudition et à l'étude des moyens d'expression et des mœurs des pays ; c'est aussi une exploration de soi. Il reconnaît sa propre enfance dans celle de Stendhal, Dickens, Leopardi, Butler. La pratique du journal intime même (qu'il tient en une langue étrangère à celle de son lieu de passage) constitue une fuite non pas vers un pays imaginaire, mais à la recherche d'une liberté de réflexions, de mondes sensibles qu'il peut étudier librement, recréer à volonté par la perfection du style, la magie de la parole, la sienne et celle d'autrui.

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Écrit par

  • : professeur assistant (français-anglais) à l'université de l'Illinois

Classification

Pour citer cet article

John Kenneth SIMON. LARBAUD VALERY (1881-1957) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009

Autres références

  • COMMERCE, revue littéraire

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    • 558 mots

    La revue Commerce, « Cahiers trimestriels publiés par les soins de Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud », donna vingt-neuf livraisons, de 1924 à 1932. Cette revue littéraire naît à l'ombre de la princesse de Bassiano et de ses proches. Outre les trois « phares » susnommés, ...