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Sinfonia, BERIO (Luciano)

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La Sinfonia illustre parfaitement la préoccupation de Berio: «Penser musicalement en termes de processus, et non de forme ou de procédé.» Si la première partie du troisième mouvement suit de près le scherzo de Mahler tout en lui superposant des citations musicales et textuelles «étrangères», celui-ci aboutit par la suite à une profusion extraordinaire: tous les souvenirs musicaux qui hantent Berio affluent. Il intègre ainsi dans ce mouvement une grande partie de l'histoire de la musique, de Bach et Beethoven à Globokar, Pousseur, Boulez et Stockhausen, en passant par Berlioz, Brahms, Debussy, Ravel, Ives, Richard Strauss, Mahler, Berg, Schönberg... et Berio lui-même!

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Écrit par

  • : musicologue, analyste, cheffe de chœur diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, chargée de cours à Columbia University, New York (États-Unis)

Pour citer cet article

Juliette GARRIGUES. Sinfonia, BERIO (Luciano) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009