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POLYPHÈME

Fils de Poséidon et de la nymphe Thoosa, Polyphème est le plus sauvage et le plus célèbre de tous les Cyclopes. Il habite une caverne en Sicile et vit d'un grand troupeau de chèvres dont il est le berger. Amoureux sans espoir de la nymphe Galatée, qui aime Acis, il tente d'écraser son rival sous un rocher. Lorsque Ulysse, jeté en Sicile par une tempête, se réfugie avec une douzaine de compagnons dans sa caverne, le Cyclope commence par dévorer plusieurs Grecs. Ulysse l'enivre et, profitant de son profond sommeil, enfonce dans son œil unique un pieu acéré. Le matin, les Grecs s'enfuient en s'accrochant sous le ventre des béliers afin d'échapper au contrôle du géant aveuglé qui touche de ses mains tout ce qui sort de la caverne. Une fois sur son bateau, Ulysse interpelle Polyphème, lui révèle son nom et se moque de lui. Dans sa rage, le Cyclope jette, mais en vain, des rochers dans l'eau contre le bateau des Grecs. C'est de ce moment que date le ressentiment de Poséidon à l'égard d'Ulysse.

— Nicole QUENTIN-MAURER

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Pour citer cet article

Nicole QUENTIN-MAURER. POLYPHÈME [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ACIS

    • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
    • 53 mots

    Fils du dieu italique Faunus et de la nymphe Symaethis. Selon Ovide (IIIe Métamorphose), Acis aimait la nymphe Galatée, dont il était aimé. Mais le cyclope Polyphème, son rival malheureux, surprit un jour les amants et écrasa Acis sous un rocher. Le sang de l'adolescent devint un fleuve....

  • GÓNGORA Y ARGOTE LUIS DE (1561-1627)

    • Écrit par Claude ESTEBAN
    • 2 217 mots
    C'est en 1612 que Góngora écrivit la Fable de Polyphème et Galatée, poème mythologique de 504 vers, composé en octavas reales (strophes de huit vers hendécasyllabes rimés ABABABCC). L'argument du poème, souvent adopté par les prédécesseurs de Góngora, tant italiens qu'espagnols, est tiré...

Voir aussi