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HIRSHFIELD MORRIS (1872-1946)

Né dans une bourgade de la Pologne russe, immigré aux États-Unis en 1890, ce fabricant de pantoufles pour dames vient à la peinture en autodidacte et ne sera découvert qu'en 1939 par l'infatigable critique d'art Sidney Janis. L'œuvre de Hirshfield en fait l'un des très rares « naïfs » véritablement originaux depuis le Douanier Rousseau. La plupart de ses toiles sont ordonnées autour de nus féminins d'une grande simplicité et d'une remarquable discrétion qu'accompagnent des objets familiers ou des animaux domestiques traités dans un style quelque peu orientalisant. Le fini de l'exécution (qui cependant n'entraîne aucune impression de « léché ») dissipe l'apparente gaucherie d'une mise en place essentiellement rêveuse, qui souligne encore sa ressemblance avec l'art de la tapisserie médiévale par des éléments de décor qui sont souvent des morceaux de passementerie reproduits avec fidélité en agrandissement. La plupart des toiles de Hirshfield (notamment la Jeune Fille tenant un miroir, 1940) se trouvent au Metropolitan Museum de New York.

— Gérard LEGRAND

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Pour citer cet article

Gérard LEGRAND. HIRSHFIELD MORRIS (1872-1946) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • NAÏF ART

    • Écrit par José PIERRE
    • 2 894 mots
    • 2 médias
    ...secrète, cet au-delà des apparences se révèlent également dans les marines ou les sous-bois de Dominique Peyronnet, dans l'érotisme tendre et précieux de Morris Hirshfield, dans les paysages extatiques d'Ivan Rabuzin, dans les visions de Matija Skurjeni, dans les compositions luxuriantes d'Hyppolite, tout...

Voir aussi