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LOIS MENDÉLIENNES DE L'HÉRÉDITÉ

Moine et botaniste, Gregor Mendel (1822-1884) s'intéressait à la transmission héréditaire de l'aspect des graines de petits pois, en étudiant statistiquement les produits de croisement de différentes variétés. Il découvre ainsi que des caractères distincts, par exemple la couleur et la forme, se transmettent séparément. Lorsque les deux parents diffèrent par un seul caractère, par exemple graine ronde ou graine ridée, tous les descendants ont des graines rondes. Mendel qualifie ce caractère de dominant, et l'autre (graine ridée) de récessif. Ces termes sont toujours en vigueur aujourd'hui. Mais, lorsque ces descendants sont croisés entre eux, on retrouve des petits pois à graines ridées. Les caractères récessifs ne sont donc pas perdus. Exposées en 1865 devant la Société d'histoire naturelle de Brno (aujourd'hui en République tchèque) et publiées en 1866, ces observations resteront cependant ignorées pendant près de trente-cinq ans, entre autres parce que Mendel ne fait aucune distinction entre, d'une part, le caractère, et, d'autre part, ce qui en permet la reproduction de génération en génération, c'est-à-dire ce que nous appelons aujourd'hui le gène. Ce sont les travaux menés indépendamment par Hugo De Vries, Karl Correns et Erich Tschermak von Seysenegg qui ont permis, en 1900, de redécouvrir les « lois de Mendel ». Celles-ci constituent les fondements de la génétique ou science de l'hérédité.

— Nicolas CHEVASSUS-AU-LOUIS

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Nicolas CHEVASSUS-au-LOUIS. LOIS MENDÉLIENNES DE L'HÉRÉDITÉ [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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