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BAKST LÉON (1866-1924)

Peintre et décorateur russe né le 27 janvier 1866 (8 février du calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, mort le 28 décembre 1924 à Paris.

De son vrai nom Lev Samoïlovitch Rosenberg, Léon Bakst suit des cours à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, dont il est renvoyé pour avoir peint une Pietà trop réaliste. Il poursuit ses études à Paris, puis retourne en Russie et devient peintre de cour. Il fonde avec Sergueï Diaghilev la revue Mir Iskusstva (« Le Monde de l'Art ») en 1899. Bakst crée ses premiers décors en 1900, d'abord au théâtre de la cour du palais de l'Ermitage puis pour les théâtres impériaux. En 1906, il se rend à Paris. Il commence à travailler comme décorateur et costumier pour la compagnie des Ballets russes que Diaghilev vient de créer et il réalise les décors de Cléopâtre (1909), le premier ballet de Diaghilev. Bakst devient le décorateur en chef des Ballets russes. Il travaille sur les ballets Schéhérazade et Carnaval (1910), Le Spectre de la rose et Narcisse (1911), L'Après-midi d'un faune et Daphnis et Chloé (1912), Les Papillons (1914). Imprégnés d'influences orientales, les décors et les costumes de Bakst se distinguent par des formes audacieuses, des couleurs somptueuses et une attention minutieuse aux détails. Bakst atteint une renommée internationale avec ses créations qui ont révolutionné l'art théâtral. En 1919, Bakst s'installe définitivement à Paris. Le travail qu'il réalise en 1921 pour la production londonienne de La Belle au bois dormant de Piotr Ilitch Tchaïkovski est considéré comme son chef-d'œuvre.

<em>L’Oiseau de feu</em>, L. Bakst - crédits : Fine Art Images/ Heritage Images/ Getty Images

L’Oiseau de feu, L. Bakst

<it>Deux Bacchantes</it>, L. Bakst - crédits : Photos.com/ Jupiterimages

Deux Bacchantes, L. Bakst

— Universalis

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Écrit par

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Pour citer cet article

Universalis. BAKST LÉON (1866-1924) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Média

<em>L’Oiseau de feu</em>, L. Bakst - crédits : Fine Art Images/ Heritage Images/ Getty Images

L’Oiseau de feu, L. Bakst

Autres références

  • BALLET

    • Écrit par Bernadette BONIS, Pierre LARTIGUE
    • 12 613 mots
    • 20 médias
    ...succèdent sous un éclairage « incarnadin ou lunaire » auquel on a prêté la plus grande attention, et les peintres Nicolas Roerich, Alexandre Benois et Léon Bakst brossent des décors aux lignes souples et aux teintes éclatantes. Habitué à des intérieurs pâles et à un univers du ballet fantomatique, blanc...
  • CHAGALL MARC (1887-1985)

    • Écrit par Francine-Claire LEGRAND
    • 909 mots
    • 1 média
    ...dans une modeste famille juive très religieuse et très attachée au folklore. Il reçoit sa première formation artistique à Saint-Pétersbourg. Élève de Léon Bakst, qui s'oppose à tout académisme, Chagall admire les icônes anciennes et s'en imprègne. Il séjourne à Paris de 1910 à 1913. Le poète Blaise...

Voir aussi