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GUERRE DE CRIMÉE, en bref

Guerre de Crimée, R. Fenton - crédits : Roger Fenton/ Getty Images

Guerre de Crimée, R. Fenton

Grande puissance diplomatique depuis 1815, la Russie veut profiter de l'affaiblissement de l'Empire ottoman pour accroître son influence vers les Balkans par le contrôle des détroits du Bosphore et des Dardanelles.

Le refus de Constantinople – soutenue par Londres et Paris – de céder à la Russie la protection des orthodoxes dans l'Empire ottoman déclenche la guerre en 1853. Français et Anglais, aidés par des troupes piémontaises, débarquent en Crimée en 1854 et assiègent la forteresse de Sébastopol. Le choléra et le froid tuent des milliers de soldats. Sébastopol tombe en 1855.

Le traité de paix est signé à Paris en mars 1856. La Russie est évincée des Balkans et la défaite poussera le tsar à mettre en œuvre des réformes de modernisation de la société russe. L'intégrité de l'Empire ottoman et des principautés danubiennes est désormais garantie par les puissances européennes. La neutralisation de la mer Noire s'accompagne de la liberté de circulation sur le Danube. La paix est aussi considérée comme une réussite de la diplomatie française : l'ordre européen des traités de 1815 est remis en cause, et la question des nationalités est posée sur la scène internationale.

— Claire FREDJ

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Écrit par

  • : diplômée de Science Po, agrégé d'histoire, enseignante

Classification

Pour citer cet article

Claire FREDJ. GUERRE DE CRIMÉE, en bref [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Média

Guerre de Crimée, R. Fenton - crédits : Roger Fenton/ Getty Images

Guerre de Crimée, R. Fenton

Autres références

  • BATAILLES NAVALES - (repères chronologiques)

    • Écrit par Michèle BATTESTI
    • 843 mots

    17 octobre 1855 Bombardement de Kinburn, durant la guerre de Crimée. La forteresse russe sur la mer Noire est détruite par trois « batteries flottantes » françaises, armées de canons rayés tirant des obus explosifs, protégées par un blindage, préfiguration des bâtiments cuirassés....

  • EMPIRE SECOND (1852-1870)

    • Écrit par Stella ROLLET
    • 12 843 mots
    • 9 médias
    La guerre de Crimée lui en offre une première occasion. Au début du second Empire, l’Empire ottoman a beau être qualifié d’« homme malade de l’Europe » (expression attribuée au tsar Nicolas Ier), il n’en détient pas moins le contrôle de la Méditerranée orientale, enjeu stratégique majeur...
  • FENTON ROGER (1819-1869)

    • Écrit par Universalis
    • 329 mots

    Photographe anglais né en 1819 à Heywood, près de Manchester, mort le 8 août 1869 à Londres.

    Roger Fenton étudie le droit et la peinture. À la suite d'un voyage à Paris en 1851, où il rend probablement visite au photographe Gustave Le Gray, il décide de s'adonner à la photographie. En 1853, il...

  • NAPOLÉON III LOUIS-NAPOLÉON BONAPARTE (1808-1873) empereur des Français (1852-1870)

    • Écrit par Stella ROLLET
    • 5 111 mots
    • 3 médias
    À l’extérieur, les succès militaires et diplomatiques de Crimée (1854-1856) et d’Italie (1859) avaient porté la popularité de l’empereur à son apogée. Pendant la décennie suivante, le second Empire est frappé par des échecs cuisants. Au Mexique, le plan grandiose d’une monarchie latine et catholique,...
  • Afficher les 8 références

Voir aussi