FONTE AU COKE

Métallurgie du fer vers 1780
The Print Collector/ Print Collector/ Getty Images
Métallurgie du fer vers 1780
Divers aspects de l'élaboration du fer vers 1780. On reconnaît, de haut en bas, sur l'illustration…
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Au début du xviii e siècle, la sidérurgie anglaise paraissait condamnée par un manque de charbon de bois causé par un déboisement intensif. Ce problème, vital, fut résolu par la mise au point par Abraham Darby (1678 ?-1717), dès 1709, d'un nouveau combustible à haut pouvoir calorifique, le coke, obtenu par pyrolyse du charbon minéral. Après 1780, l'usage du coke dans les hauts-fourneaux se généralisa en Grande-Bretagne conférant ainsi au pays une avance technique considérable sur l'Europe continentale qui, plus boisée, tardait à adopter ce nouveau procédé (première coulée de fonte au coke en France, en 1785, au Creusot).
L'augmentation de la production de fonte, due à l'utilisation du coke, créa à tous les niveaux de la sidérurgie le besoin de machines plus puissantes. Ainsi, les premières machines à vapeur furent conçues pour actionner les pompes servant à évacuer l'eau des mines de charbon. Avec les perfectionnements apportés par James Watt (1736-1819), ces machines furent adaptées, après 1780, à tous les besoins de l'industrie sidérurgique.
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Écrit par
- Nicole CHÉZEAU : maître de conférences à la faculté des sciences et techniques, université de Haute-Alsace
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Pour citer cet article
Nicole CHÉZEAU, « FONTE AU COKE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL :