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FONDATION DU THÉÂTRE DU VIEUX-COLOMBIER

Lorsque, avec l'appui de ses amis de La Nouvelle Revue française, André Gide, Gaston Gallimard et Jean Schlumberger, Jacques Copeau (1879-1949) fonde en 1913 le Théâtre du Vieux-Colombier, à Paris, il lance un « appel » resté célèbre dans l'histoire du théâtre contemporain. Il s'adresse au public, et en particulier à la jeunesse, « pour réagir contre toutes les lâchetés du théâtre mercantile et pour défendre les plus libres, les plus sincères manifestations d'un art dramatique nouveau ». À cette fin, il crée une troupe qui intègre notamment Charles Dullin et Louis Jouvet, qui allie les fonctions de comédien et de régisseur, et qui se révèle un précieux collaborateur, pour mener à bien un aménagement scénique novateur du théâtre. L'ouverture du Vieux-Colombier est précédée d'un manifeste qui précise les enjeux artistiques de Copeau : « Forces nouvelles, hommes nouveaux pour le renouvellement. Il faut une scène nouvelle. Le pur instrument du spectacle modelé par le drame, par la spiritualité du drame. Trouver un public nouveau dans des conditions sociales nouvelles ». Le Vieux-Colombier devient le symbole d'un engagement légendaire dans l'art dramatique de notre temps.

— Jean CHOLLET

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Jean CHOLLET. FONDATION DU THÉÂTRE DU VIEUX-COLOMBIER [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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