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DYNASTIE QING

Les Jurchen, descendants lointains des tribus qui avaient fondé au xiie siècle l'Empire des Jin dans les territoires du Nord-Est et en Chine du Nord, prennent en 1635 le nom de Mandchous (Manzhou) et, l'année suivante, leur souverain, Abahai, change le titre dynastique de Jin en Daqing (grands Qing). D'abord alliés de la Chine qu'ils aident contre le Japon lors de l'invasion de la Corée (1592-1598), les Qing conquièrent Pékin et mettent fin au règne des Ming en 1644. La nouvelle dynastie, tout en s'inspirant du modèle des Ming, met en place un régime spécifique de ségrégation entre Chinois et Mandchous en interdisant les mariages mixtes, et en réservant l'entrée de la Mandchourie aux Mandchous. Les guerres menées par les Qing conduisent la Chine à son extension maximale au milieu du xviiie siècle, avec l'occupation du Tibet et celle du Turkestan chinois, qui reçoit le nom de Xinjiang (« nouveaux territoires »). Après une période de grand essor économique et démographique, l'Empire mandchou commence à faiblir au xixe siècle : l'intrusion des puissances occidentales, la révolte des Taiping, puis celle des Boxers aboutissent, en 1911, à la chute des Qing et à l'instauration d'une éphémère république.

— Pascal BURESI

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Pascal BURESI. DYNASTIE QING [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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