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ZAMORA ANTONIO DE (1664 env.-1728)

Auteur dramatique espagnol, Antonio de Zamora vécut sous le règne du dernier monarque de la maison d'Autriche (Charles II). Il occupe une situation charnière dans la tradition dramatique caldéronienne, qu'il prolonge par ses arrangements des pièces du maître baroque, tout en annonçant le renouveau qui sera l'œuvre de Ramón de la Cruz. Parmi ses pièces (Comedias nuevas, 1722) où l'on trouve des intermèdes, des divertissements chorégraphiques, des comédies burlesques où il excelle, la plus importante, peut-être, est Le Festin de pierre, ou Tout terme arrive et toute dette doit être payée (No hay plazo que no se cumpla ni deuda que no se pague y Convidado de piedra), qui se signale entre le chef-d'œuvre de Tirso de Molina et les Don Juan romantiques, comme en témoigne l'ambiguïté voulue de sa fin : le protagoniste reste en suspens entre la damnation et l'espérance.

— Daniel DEVOTO

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Écrit par

  • : docteur ès lettres, universités de Buenos Aires et de Paris-Sorbonne, directeur de recherche au C.N.R.S.

Classification

Pour citer cet article

Daniel DEVOTO. ZAMORA ANTONIO DE (1664 env.-1728) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • COMEDIA, Espagne

    • Écrit par Charles Vincent AUBRUN
    • 2 605 mots
    La comédie espagnole se survit avec Moreto (Les Jeux de l'amour et du dédain), puis Zamora et Cañizares. Pratiquement, elle s'est éteinte, en 1681, à la mort de Calderón qui était né avec le siècle. Elle resta cependant prisée de la foule, sinon des esprits éclairés, tout au long du ...
  • DON JUAN

    • Écrit par Michel BERVEILLER
    • 5 639 mots
    ...destinées aux petits théâtres de marionnettes (Puppenspielen). En Espagne, la pièce de Tirso poursuit sa carrière tout en suscitant des imitateurs, tel Antonio de Zamora, qui fait représenter en 1714 un ouvrage surtout remarquable par sa complication et par la longueur de son titre, dont le libellé – ...

Voir aussi