Rayons X
4554DÉCOUVERTE DES RAYONS X
En novembre 1895 à Würzburg (Allemagne), Wilhelm Röntgen (1845-1923) remarque que le verre du tube cathodique qu'il utilise pour ses expériences émet un rayonnement invisible capable d'impressionner une plaque photographique. Il montre aussi que ces rayons, qu'il nomme X, causent la fluorescence de divers matériaux et qu'ils sont d'autant plus absorbés que les éléments ont un numéro atomique élevé […] Lire la suite
DIFFRACTION DES RAYONS X
Lathèse de William Lawrence Bragg (1890-1971), publiée en 1913 dans les comptes-rendus de la Cambridge Philosophical Society et titrée Diffraction d'ondes courtes électromagnétiques par un cristal, marque la naissance de l'étude moderne des solides, et en particulier des cristaux. Après ses études à Adélaïde en Australie (sa ville natale), puis à l'université de Cambridge (Roya […] Lire la suite
E.S.R.F. (European Synchrotron Radiation Facility)
L'E.S.R.F. (European Synchrotron Radiation Facility), ou Installation européenne de rayonnement synchrotron, est située à l'entrée de Grenoble, au confluent du Drac et de l'Isère.L'idée de la mise en place de ce synchrotron remonte à l'année 1975 : le professeur H. Maier-Leibnitz, alors président de la Fondation européenne de la science, cons […] Lire la suite
MATIÈRE (physique) - Plasmas
Si la fusion thermonucléaire contrôlée apparaît comme une application essentielle des études sur les plasmas chauds, il est d'autres utilisations possibles, où le plasma apparaît comme une source de rayonnement ultraviolet ou X très intense, ou comme un milieu accélérateur efficace pour générer des particules chargées très énergétiques.Ainsi, des impulsions de rayonnements ultraviolets ou X très i […] Lire la suite
OPTIQUE CRISTALLINE - Diffraction par les cristaux
L'émission des rayons X dans les tubes utilisés en diffraction est obtenue par bombardement d'une cible métallique, ou anticathode, par un faisceau d'électrons accélérés par une différence de potentiel de quelques dizaines de kilovolts. Le spectre émis est constitué par la superposition d'un spectre continu dû au rayonnement de freinage des électrons dans le matériau constituant la cible et d'un s […] Lire la suite
RAYONS X
Dans la suite continue des radiations électromagnétiques que l'on sait produire, depuis les longueurs d'onde très courtes de l'ordre de 10−4 nm jusqu'à celles de l'ordre de plusieurs kilomètres, on appelle rayons X les radiations comprises entre 0,01 et 5 nm environ. Ces limites ne sont pas précises et, en fait, c'est plutôt leur mode de production qui définit les rayons X : […] Lire la suite
SYNCHROTRON RAYONNEMENT
Pendant longtemps, le domaine des rayons X a été caractérisé par des sources peu brillantes (tubes à rayons X) et par une optique peu performante puisque les rayons X n'étant pas réfractés par les matériaux, il n'était pas possible de faire des lentilles comme dans le visible. Les ondulateurs (structures métalliques, de quelques mètres de longueur, présentant un champ magnétique périodique et que […] Lire la suite
Imagerie médicale : de 1896 à 1920
Le 8 novembre 1895, Wilhelm Conrad Röntgen, professeur de physique à l'Université de Würzburg, en Bavière, découvre un rayonnement invisible. Il l'étudie pendant plusieurs semaines et réalise la « photographie des os de la main » de son épouse. Il annonce le 28 décembre...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Brillance du rayonnement synchrotron
Évolution de la brillance du rayonnement synchrotron au travers des divers équipements mis au point ou installés.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Émission synchrotron d'un électron accéléré
Émission synchrotron d'un électron accéléré dans un aimant de courbure. En a, la vitesse de l'électron est très inférieure à celle de la lumière ; le rayonnement synchrotron émis est peu énergétique et diffuse dans presque toutes les directions. En b, la vitesse de l'électron...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Rayons X : le laboratoire de Wilhelm Röntgen
À l'université de Würzburg, en Bavière, Wilhelm Röntgen travaillait dans un laboratoire où rien ne pouvait le distraire des recherches passionnantes qu'il poursuivait sur le rayonnement mystérieux, appelé X, qu'il avait découvert en 1895.
Crédits : Collection Guy Pallardy
Rayons X : l'expérience de Röntgen est étudiée
Dans un laboratoire universitaire, des étudiants apprennent à maîtriser le rayonnement X découvert en 1895 par Wilhelm Röntgen. On leur présente un tube à vide, où l'émission de rayons aura lieu, ainsi que deux types de générateurs à haute tension, qui fourniront l'énergie nécessaire.
Crédits : Collection Guy Pallardy
Rayons X : une excitante nouveauté
Dans la panoplie des arguments commerciaux qui vantent l'attrait des grands magasins de Paris au tout début du XXe siècle, l'usage ludique des rayons X est mis en avant, tout comme celui du Cinématographe, inventé également en 1895.
Crédits : Collection Guy Pallardy
Rayons X et transparence du corps humain
Dès la fin du XIXe siècle, la découverte du professeur Röntgen a fait sensation : le corps humain devenait transparent sous l'irradiation par les rayons X. Les journaux reproduisent des illustrations dans lesquelles l'artiste montre comment le générateur de rayons...
Crédits : Collection Guy Pallardy
Rayons X : l'alimentation du tube cathodique
Il était nécessaire, pour que le tube à rayons X (ampoule visible à gauche) puisse fonctionner, de le soumettre à une haute tension électrique. Les premiers appareils capables de la fournir fonctionnaient manuellement : celui-ci a été utilisé dès 1897, à l'hôpital Tenon...
Crédits : Collection Guy Pallardy
Dans une ampoule où l'on a fait le vide, l'émission de rayons X se produit au niveau d'une anticathode AC qui reçoit les électrons que propulse la cathode FC. Invention de 1917.
Crédits : Collection Guy Pallardy
Radiations électromagnétiques : longueurs d'onde
Longueurs d'onde des radiations électromagnétiques.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Spectre du rayonnement d'un tube à anticathode de cuivre
Spectre du rayonnement d'un tube à anticathode de cuivre fonctionnant en courant redressé (potentiel de crête : 40 kV). Spectromètre à cristal de Si (111). Récepteur : compteur à scintillation – Nal activé au thallium (d'après A. Guinier, « Radiocristallographie », Paris).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Méthode de Debye-Sherrer : le faisceau de rayons X tombe sur un échantillon de poudre cristalline. Les faisceaux réfléchis par les différentes familles de plans réticulaires forment autant de cônes.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Principe de la méthode de Laue : un pinceau de rayons X polychromatiques tombe sur un monocristal.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Principe de la méthode du cristal tournant.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Architecture d'une protéine de taille moyenne (trypsine) établie par diffraction des rayons X. Les liaisons covalentes reliant les 1 629 atomes C, N, O, S sont figurées. Les atomes d'hydrogène n'ont pas été pris en compte.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Méthode des topographies aux rayons X
Principe de la méthode des topographies aux rayons X.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Principe d'un interféromètre à rayons X.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Rayonnement dans un aimant wiggler
Dans un aimant wiggler multipôle, on cumule le rayonnement émis par l'électron sur toutes les périodes de sa trajectoire sinusoïdale.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Tube à rayons X : spectre continu
Spectre continu émis par un tube à rayons X sous la tension de 44 kilovolts
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Quantité de matière en g . cm
Crédits : Encyclopædia Universalis France