Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

CORNEILLE PIERRE (repères chronologiques)

6 juin 1606 Naissance de Pierre Corneille à Rouen.

1615-1622 Corneille fait ses études au collège des jésuites de Rouen, où il s'initie au théâtre.

1629 Mélite, première œuvre dramatique de Corneille. C'est une « pièce comique ».

1634 Médée, première tragédie. Comme toutes les pièces de Corneille jusqu'en 1647, elle est créée par la troupe de Mondory.

1635 L'Illusion comique.

1637 Au début de janvier, représentation du Cid, tragi-comédie. Le triomphe tourne vite à la polémique quant aux conceptions dramaturgiques de Corneille. La querelle du Cid ne s'apaisera qu'après 1639.

1640 Horace.

1641 Corneille épouse Marie de Lampérière. Création de Cinna.

14 mai 1643 Mort de Louis XIII.

1647 Le 22 janvier, Corneille est élu à l'Académie française.

1648-1653 Troubles de la Fronde.

1656 Traduction de l'Imitation de Jésus-Christ.

1660 Publication d'une édition revue et corrigée de ses œuvres. Chacun des trois volumes est précédé d'un Discours, en réponse aux critiques de l'abbé d'Aubignac dans sa Pratique du théâtre (1657).

1661-1715 Règne de Louis XIV.

1667 Racine connaît un grand succès avec Andromaque. Il s'en prendra bientôt au théâtre de Corneille dans sa préface à Britannicus (1670).

1670 Création à l'Hôtel de Bourgogne de Bérénice de Racine et, au Palais-Royal, de Tite et Bérénice de Corneille.

1674 Tandis que l'Iphigénie de Racine triomphe à la cour, Corneille fait jouer à l'Hôtel de Bourgogne sa dernière pièce, Suréna. La pièce est bientôt retirée, au profit d'Iphigénie. Corneille renonce définitivement au théâtre.

1682 Nouvelle édition des œuvres théâtrales, en quatre volumes.

1er octobre 1684 Mort de Pierre Corneille à Paris.

— Jean-François PÉPIN

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : agrégé d'histoire, docteur ès lettres, professeur au lycée Jean-Monnet, Franconville

Classification

Pour citer cet article

Jean-François PÉPIN. CORNEILLE PIERRE - (repères chronologiques) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • LE CID, Pierre Corneille - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 1 276 mots
    • 1 média

    D'abord joué en janvier 1637 sous la bannière de la tragi-comédie, Le Cid de Pierre Corneille (1606-1684) connaît immédiatement un grand succès au théâtre du Marais. La « Querelle du Cid » s'ouvre quelques semaines après la première représentation, en avril 1637, avec les ...

  • CINNA, Pierre Corneille - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 1 072 mots

    Après la querelle du Cid (1637) et un silence de trois années, Corneille (1606-1684) composa coup sur coup Horace et Cinna (dont les premières représentations eurent lieu en 1640 ou 1641), deux pièces romaines à fin heureuse. Il ne fit éditer Cinna qu'en 1642, pour éviter qu'elle ne tombe trop...

  • HORACE, Pierre Corneille - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 1 197 mots

    On a coutume de lire Horace (joué en 1640 au théâtre du Marais, publié en 1641) et Cinna (probablement jouée en 1641 au théâtre du Marais, et publiée en 1643) comme des tragédies idéalisantes où se met en place un équilibre dramaturgique. L'ambition y est guidée par la volonté dans une voie vertueuse,...

  • L'ILLUSION COMIQUE, Pierre Corneille - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 1 516 mots

    Comment défendre le théâtre et les comédiens au moyen du théâtre ? Comment, lorsqu'on est Pierre Corneille (1606-1684), poète dramatique de bientôt trente ans, déjà assez connu à Paris, auteur d'une tragi-comédie (Clitandre, 1631), de quatre comédies (Mélite, 1629-1630 ;...

  • POLYEUCTE MARTYR, Pierre Corneille - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 1 343 mots

    Créé au théâtre du Marais en 1643, Polyeucte martyr est la première tragédie chrétienne de Pierre Corneille (1606-1684). Suivra Théodore, vierge et martyre, la seconde et dernière, en 1646. Le genre de la tragédie de saints et de martyrs, dans les années 1640, donne lieu à de nombreuses réalisations...

  • SURÉNA, Pierre Corneille - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 1 060 mots

    Dernière tragédie de Corneille (1606-1684), Suréna (1674) ne connut pas le succès à son époque : on ne voulut pas l'entendre et l'on croyait l'auteur trop vieux et dépassé. Pourtant, cette tragédie, longtemps oubliée, passe depuis peu pour un chef-d'œuvre.

  • TROIS DISCOURS SUR LE POÈME DRAMATIQUE, Pierre Corneille - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 1 719 mots

    Pierre Corneille (1606-1684) est peut-être le premier, en France, à se distinguer clairement de l'auteur employé-au-texte comme de l'auteur chef de troupe : il devient en effet l'« auteur dramatique » et, pour ce faire, établit sa légitimité sur plusieurs fronts. Pour s'affranchir du pouvoir...

  • AUBIGNAC FRANÇOIS HÉDELIN abbé d' (1604-1676)

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 698 mots

    L'un de ces abbés qui tiennent tant de place dans l'histoire de la littérature — et des théories littéraires — au xviie siècle. Il a été prédicateur, romancier, dramaturge, poète, mais il a surtout voulu être, quant à lui, le législateur du théâtre. En 1640, une querelle l'oppose...

  • GENRES DRAMATIQUES

    • Écrit par Elsa MARPEAU
    • 1 606 mots
    ...à définir la tragédie, ils laissent partiellement dans l'ombre sa sœur comique. Aussi faut-il souvent la déduire par une opposition des deux genres. La tragédie présente ainsi un « péril de vie » et exige « quelque grand intérêt d'État ou quelque passion plus noble et plus mâle que l'amour » (Pierre...
  • CID LE

    • Écrit par Charles Vincent AUBRUN
    • 2 823 mots
    ...Les Exploits du Cid. Les Jeunesses organisent dramatiquement un conflit entre l'amour et l'honneur chez Rodrigue aussi bien que chez Chimène. Corneille, peu de temps après, lisait la pièce et la refaisait. Éliminant les épisodes romanesques tels que la prophétie du lépreux et l'ordalie, il donne...
  • CLÉMENCE, littérature

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 700 mots

    Décidant en dernier recours du sort d'un condamné, le prince a toujours la partie belle ; s'il laisse faire son office au bourreau, on s'incline devant sa justice et on célèbre son obéissance, peut-être douloureuse, au devoir et à la raison d'État ; s'il fait grâce, on soupçonne parfois avec admiration...

  • Afficher les 19 références

Voir aussi