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9-31 mars 1987

France. Poursuite du redressement de Renault après des cessions d'entreprises

Le 9, Renault signe une lettre d'intention dans laquelle Chrysler propose d'acquérir les 46 p. 100 détenus par la Régie dans American Motors Corporation (A.M.C.). En signant cet engagement valable pour cinq ans, Raymond Lévy poursuit la politique de recentrage européen et de redressement financier entamée par son prédécesseur Georges Besse : A.M.C. participait en effet pour une part importante au déficit de Renault. L'accord définitif sera approuvé le 21 mai par le conseil d'administration de la Régie.

Le 26, devant le comité central d'entreprise, Raymond Lévy annonce deux nouveaux arrêts d'activité et deux cessions partielles d'entreprises, portant ainsi à vingt-cinq le nombre de désengagements effectués, depuis 1985, par Renault qui concentre désormais son activité sur le secteur automobile.

Le 31, Raymond Lévy présente au conseil d'administration les comptes de Renault pour 1986 : grâce au plan de redressement engagé au début de 1985, les pertes, qui s'élevaient à 10,9 milliards de francs en 1985, sont réduites à 5,5 milliards, bien qu'il ait été prévu 3,9 milliards de provisions, dont 1,5 milliard pour A.M.C., 1,4 milliard pour les opérations de recentrage et 1 milliard pour les six mille suppressions d'emplois qui seront encore nécessaires en 1987.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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